Les travaux préparatoires ont permis d'identifier quelque 640 unités d'enquête en zones éparses, 458 unités en agglomérations chefs-lieux et 20 unités en agglomérations secondaires. Les travaux relatifs à la première phase ont abouti au recensement de 26 nouvelles agglomérations secondaires et de 12 nouvelles agglomérations chefs-lieux. Organisé tous les dix ans, le recensement de la population et de l'habitat (RGPH) est le moyen de connaître d'une manière exhaustive la structure de la population et ses caractéristiques démographiques, sa répartition spatiale, le parc logements et les commodités qui se rattachent à chaque habitation, ainsi que le niveau de l'emploi et sa distribution selon le sexe et la qualification… Dans la perspective de l'organisation du prochain recensement prévu pour 2008, la première phase basée sur les travaux de dénombrement de la population et de la mise à jour cartographique a déjà été menée à son terme. Exécutés à travers toutes les communes de la wilaya, les travaux préparatoires ont permis d'identifier quelque 640 unités d'enquête en zones éparses, 458 unités en agglomérations chefs-lieux et 20 unités en agglomérations secondaires. On indique auprès de la cellule de recensement que les travaux relatifs à la première phase ont abouti au recensement de 26 nouvelles agglomérations secondaires et de 12 nouvelles agglomérations chefs-lieux, situation engendrée par l'augmentation de la population de plusieurs hameaux. Devant s'étaler sur un trimestre, la deuxième phase qui vient d'être entamée consistera à découper le territoire de la wilaya en unités d'enquête et à mettre au propre les données de la première phase. On fait remarquer que la tendance qui se dégage de la lecture des chiffres du dénombrement réalisé par les délégués communaux pourrait remettre en cause les données disponibles obtenues par extrapolation du recensement de 1998. Les soldes migratoires négatifs observés à travers certaines communes confirment la tendance faisant apparaître une faible augmentation du nombre total d'habitants. En d'autres termes, les sorties à partir des communes d'origine vers d'autres régions de la wilaya ou extra-wilaya sont plus importantes que les arrivées dans ces mêmes communes. Les départs sont expliqués par les conditions sécuritaires incertaines qui ont sévi pendant de longues années dans certaines zones et le phénomène naturel induit par les mouvements migratoires. L'on indique, par ailleurs, que le recensement de 1998 a été réalisé dans des conditions particulières, situation qui ne permet pas toujours de formuler des conclusions définitives à même de servir de base à des analyses comparatives avec les précédents recensements et sur l'évolution de la population et ses caractéristiques. En tout état de cause, il est aisé de conclure que nos communes ont subi un phénomène de dépeuplement difficile à remplacer, qu'il est nécessaire de mener une analyse approfondie pour réduire ses effets. M. El BEY