Yacine Amaouche, l'ancien attaquant des canaris est de retour au club du Djurdjura. Ce dernier n'a pas hésité à répondre favorablement et sans hésitation à la roposition du président Hannachi. Pour lui, 'est un retour aux sources. Liberté : On vient d'apprendre que vous êtes de retour à la JSK. Le confirmez-vous ? ll Amaouche Y. : Oui, je vous le confirme ; je suis de retour au sein de ma seconde famille, la JS kabylie. D'ailleurs, je suis très content, d'autant que je savais qu'un jour ou l'autre je reviendrai au club. Pour moi, c'est un retour logique aux sources et puis je ne m'imagine pas refuser une offre de la JSK. Et à quand remontent vos discussions avec le président Hannachi ? Cela s'est passé lors de mon déplacement avec mon équipe, le CA Batna, à Tizi Ouzou pour le compte du match retour. À la fin de la rencontre, le président Hannachi est venu me voir pour me faire la proposition et sur place j'ai donné mon accord de principe d'autant que je serai libre de tout engagement dès le mois de juin. Tout s'est vite fait d'un côté comme de l'autre. Et puis, je savais que j'allais quitter le CAB à la fin de cette saison et puisque l'offre émane de la JSK, j'ai préféré sceller mon avenir d'emblée. Vous êtes-vous mis d'accord sur tout avec Hannachi concernant votre prochaine relation de travail ? Oui, on a discuté sur tout, d'ailleurs je n'attends que la fin de saison pour rejoindre le groupe et commencer le travail avec mes futurs camarades. Pour le moment, je profite d'un moment de repos chez moi auprès de ma famille. Qu'en est-il de la signature de votre contrat ? Pour le contrat, j'attends le retour du président Moh Chérif Hannachi de France pour apposer ma signature. Ce sera normalement pour lundi ou mardi prochain. Concernant la durée du contrat, avez-vous tranché avec le président de la JSK ? Pour être honnête, on n'a pas évoqué ce détail lorsqu'on a discuté à Tizi Ouzou. Mais, je pense que ce n'est pas un problème. Je signerai pour une saison ou deux, cela dépendra de ce que veut le président Hannachi. Mais comme je vous l'ai déjà dit, il n y aura pas de soucis dans ce sens. La JS Kabylie aura un challenge de taille, elle qui se trouve encore une fois aux poules de la ligue des champions d'Afrique. Allez-vous avoir votre licence africaine ? Oui, j'ai eu des assurances dans ce sens de la part du président Hannachi et j'aurai ma licence africaine pour prendre part à cette prestigieuse compétition. Et ceci constitue en soi une motivation pour n'importe quel joueur et particulièrement pour moi. On a eu à voir un Amaouche des grands jours, notamment depuis cette phase retour, bien que le CAB soit relégué… J'ai toujours donné le meilleur de moi-même, je travaille sérieusement et me comporte en professionnel afin d'honorer au mieux mon contrat. Concernant le CAB, je pense que le maintien a été raté dès la phase aller. on a tenté tant bien que mal de sauver la saison en fournissant plus d'efforts, malheureusement, on n'a pas réussi. Cela est dû à plusieurs éléments, mais je préfère ne pas entrer dans les détails. Revenons à la JSK. cela est devenu coutume de jouer sur plusieurs fronts. la mission s'annonce d'ores et déjà rude… Comme vous venez de le dire, c'est une tradition de voir la JSK jouer sur plusieurs fronts. Je pense qu'au fil des saisons, elle a acquis une certaine expérience qui a fait d'elle une redoutable équipe qui a pu intégrer le gotha des meilleures formations africaines. Donc, on tentera de continuer et d'honorer comme il se doit les couleurs du club et celles de l'Algérie. Je sais aussi que la mission ne sera pas facile, mais on fera tout pour faire honneur à notre pays. Ceci sans oublier que la JSK a un atout de taille, à savoir ses supporters. Justement, les supporters attendront beaucoup de vous la saison à venir… Je suis en très bonne forme et je dirai à nos supporters qu'Amaouche donnera le meilleur de lui-même comme il l'a toujours fait. Le public kabyle mérite tous les égards et on tachera de ne pas le décevoir. Enfin, je dirai encore une fois que je suis heureux de revenir à la JSK pour la servir de nouveau. Chérif M.