Le Palais de la culture d'Oran abrite depuis hier des portes ouvertes sur le secteur de la pêche et de l'aquaculture, et plus précisément sur les formations dispensées par l'Institut de technologie de la pêche et de l'acquaculture (ITPA). Cet institut, qui attend l'achèvement de la réalisation de son nouveau siège pour lequel une demande de réévaluation de 10 milliards de centimes a été faite au ministère de la Pêche, a formé de 1981 à 2005, 2 856 stagiaires répartis dans différentes spécialités (lieutenant de pêche, lieutenant mécanicien, marins capacitaires, patrons côtiers ainsi que des formations à la carte...) De 2005 à 2006, 843 stagiaires sont passés par l'institut et cette année ce sont 1 014 qui devraient avoir leurs diplômes dont 9 étrangers. Pour la saison prochaine, le directeur de cet institut espère enregistrer l'inscription de 1 500 stagiaires et de souligner que “désormais la formation aux métiers de pêches est indispensable…”, compte tenu de l'évolution des équipements et technologie de pêche en mer et en haute mer. Lors de ces portes ouvertes, le directeur de wilaya de la pêche a abordé les projets existant au niveau de la wilaya en matière d'aquaculture rappelant que deux projets importants sont inscrits dans le programme 2007-2009, celui de Kristel pour un investissement de 40 milliards de centimes et Mars El Hadjadj pour 14 milliards de centimes. Un autre projet d'acquaculture vient d'être relancé alors qu'il était à l'arrêt depuis deux ans pour des raisons financières et qui se trouve à cap Blanc. La relance de ce projet va se faire avec l'intéressement de partenaires étrangers, des Turcs en l'occurrence, qui sont prêts pour investir. Sur cette question des investissements étrangers dans le secteur de la pêche, nos interlocuteurs nous signalent que les investissements étrangers dans le secteur de la pêche sont les bienvenus, notamment dans la réalisation de chambres froides qui sont en nombre insuffisant et des conserveries. Ces investissements pourront en même temps réguler le marché du poisson qui est soumis à des prix exorbitants sans qu'aucune régulation n'ait pu se mettre en place de la part des pouvoirs publics. F. Boumediene