Créée pour trouver des solutions à cet épineux problème qui gangrène tout le secteur, la commission d'urbanisme et de régulation de l'activité commerciale, artisanale et professionnelle a échoué dans sa mission. La création de la commission d'urbanisme et de régulation de l'activité commerciale, artisanale et professionnelle ne semble pas répondre à la mission pour laquelle elle a été créée si l'on croit la demande d'intervention adressée au wali par le bureau de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Cette dernière fait à cette commission le reproche de ne pas avoir tenu de réunion depuis le mois de janvier, en dépit de l'ampleur des problèmes qui secouent le secteur commercial. sDans le corpus de la requête, l'UGCAA dénonce le laxisme de la commission quant au traitement de l'important volume de problèmes en rapport avec l'ampleur prise par le commerce informel. Parmi les problèmes évoqués, il est fait état des marchés anarchiques qui continuent à proliférer au détriment de l'activité commerciale légale et régulière qui voit sa part de marché diminuer telle une peau de chagrin. Le commerce informel squatte chaque jour de nouveaux espaces publics, occupant places, voies et trottoirs, dans un désordre indescriptible. Au nombre des endroits où le phénomène s'est installé d'une manière anarchique, il est cité les rues et alentours du marché des fruits et légumes du centre-ville, la route longeant l'école paramédicale, la place Bologhine, devenus depuis quelques années des goulets d'étranglement pour la circulation piétonnière. L'UGCAA n'a pas manqué de pointer un doigt accusateur en direction des services concernés qui, confirme-t-elle, n'ont fait que tergiverser en donnant la promesse que le problème de l'informel fera l'objet de mesures d'éradication dès la fin des travaux de réalisation du nouveau marché à Kouala. Ce n'est pas encore le cas, car la situation n'a pas évolué d'un iota en dépit de l'ouverture de ce marché il y a quelques semaines, fait-on remarquer. Exaspérée par une situation qui ne cesse de se dégrader, l'UGCAA a dû recourir à l'autorité du wali pour que les mesures coercitives prévues par la circulaire interministérielle du 13/09/2006 portant modalités relatives aux pratiques commerciales soit appliquée. M. EL BEY