Le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, aura, entre autres, la charge du ministère de la Communication, en attendant la formation du prochain gouvernement. Cette démarche nous renvoie aux promesses faites par l'ex-locataire du ministère de la Communication, El-Hachemi Djiar, qui, il y a quelques mois, a donné un aperçu de la grande réforme qui devait toucher son secteur, en affichant une volonté d'aller de l'avant, en vue d'amorcer une nouvelle phase dans les rapports pouvoirs publics-presse. Il était aussi question de création d'un centre de perfectionnement des journalistes, de la dotation de ces derniers d'un statut et surtout de l'établissement d'une nouvelle stratégie de communication. Djiar s'était même montré très disposé à discuter avec les professionnels, en s'engageant à sauvegarder l'acquis démocratique qu'est la liberté de la presse. Que devient alors ce processus qu'il a enclenché ? Faut-il le classer dans un tiroir ou espérer sa relance prochainement ? H. A.