En dépit des difficultés financières qu'a connues le club cette saison, l'ASO a réussi quand même à finir le championnat avec une reluisante 5e place avec un capital de 46 points, pour 29 buts marqués contre 22 encaissés. Le président Abdelkrim Medouar juge le parcours de son équipe honorable. “Je vous l'ai déjà dit au début de cette saison que nous jouerons pour une place honorable. Aujourd'hui, mes objectifs sont largement atteints. N'oubliez pas qu'on a vécu une saison très difficile sur le plan financier, on était à bout de l'asphyxie, malgré cela on a tenu bon”, nous affirme-t-il d'emblée. Abordant l'avenir de son coach Abdelkader Amrani qui a bouclé sa 4e année à l'ASO, il dira : “Il y a quatre jours, nous avons abordé son avenir dans l'équipe. Je ne vois aucun inconvénient à ce qu'il poursuive sa mission avec nous, tout dépendra de son désir…” L'attente du déblocage d'une subvention pourrait désamorcer la crise que vit le club et lui permettre d'aborder la saison prochaine avec toute sérénité, à ce propos le chairman de l'ASO avance que “sans l'argent, on ne peut prévoir ni le stage ni le recrutement, même si j'ai supervisé des joueurs susceptibles de venir renforcer nos rangs, je n'ai pas d'argent pour les payer, j'attends toujours un signe afin de préparer dans les meilleures conditions la prochaine saison”. Il est vrai que le prochain exercice s'annonce des plus pénibles, d'autant que le club compte participer à la Coupe arabe. “On est classé à la 5e position, ce qui nous ouvre droit, en principe, à une participation à la Ligue des champions arabe”, a tenu à affirmer Medouar qui n'a pas tort, dans la mesure où l'ESS et la JSK seront engagées en Ligue des champions africaine, la JSMB pour la Coupe de la CAF, l'USMA et l'ASO — classées respectivement 4e et 5e — seront qualifiées directement en Coupe arabe. À propos de l'incident de lundi ayant trait à l'équipement de même couleur que l'ESS avait ramené pour son match contre l'ASO, le président de l'ASO ne comprend pas pourquoi tout ce tintamarre pour une banale histoire de maillot. “Je peux vous dire que pour moi, c'est une banale histoire réglée très vite, je ne suis pas de ceux qui veulent jouer au trouble-fête, cela peut arriver à n'importe quelle équipe. En tant que responsable d'un club, c'était de mon devoir de venir en aide à mon adversaire”. R. A.