Les propos rapportés par la presse et relatifs à l'installation du groupe RSCG, dirigé par M. Séguéla, comportent des déclarations attribuées à M. Karim Bellazoug, dont la teneur nous oblige à réagir. En effet, et sans doute “sous le charme messianique” de la présence de M. Séguéla, ce gourou de la publicité célèbre autant par ses succès que par ses retentissants échecs, M. Bellazoug a estimé que la publicité telle qu'elle est exercée en Algérie ressemble à de “la réclame des années 60”. Au-delà des règles élémentaires de déontologie en usage dans notre belle profession, il y a d'autres qualités qui échappent à l'auteur de ces propos maladroits, et qui se réfèrent à la retenue, la modestie, a fortiori, lorsqu'il s'agit d'un jugement de valeur qui s'adresse aux professionnels déjà établis et aux annonceurs qui leur font confiance. S'il faut faire référence aux “années 60”, cette formule est plutôt appropriée au gourou Séguéla qui a fait sa célébrité dans ces années-là. En Algérie, la communication évolue depuis plus d'une décennie, à un rythme de croissance rapide et adopte les mêmes règles de performances que les professionnels du monde entier, n'en déplaise aux nouveaux convertis. Les agences-conseils en communication algériennes existent et leur efficacité prouvée sur le terrain s'affiche tous les jours sur des panneaux, à la TV, à la radio et dans la presse. Ce qui est un signe de vitalité et un acte de confiance des annonceurs exigeants en la matière et loin d'être affectés par une quelconque sénilité. Bienvenue à un nouveau confrère dans une profession qui inspire plus de passion créative que d'insolente arrogance. Agences-conseils Signataires : Synergie, Oxform-conseil, A. Strategy, PC Com Pour le Forum, Djamel Touati