AIN DEFLA LA TREMIE OPERATIONNELLE CETTE SEMAINE La trémie de la gare routière de la ville de Aïn Defla dont le coût est estimé à 260 millions de DA et dont les travaux ont été lancés en août 2006 dans le but de désengorger le carrefour de la RN4 sera mise en circulation la semaine prochaine. Cette trémie de 206 m de long et 18,50 m de largeur, permettra aux habitants de l'ex-Beau Marché et les usagers de la gare routière de traverser sans encombres la RN4. Il est également prévu la construction d'une deuxième trémie de 240 m à la sortie est de la ville de Aïn defla.Notons que les deux trémies prévues pour la ville de Khemis Miliana attendent toujours le démarrage des travaux. Moha B. AIN oussera des citoyens interpellent les autorités Dans une lettre, dont nous détenons une copie, des citoyens de la ville d'Aïn Oussera, résidant à la cité Omar-Idriss, interpellent les autorités locales et les responsables de la DJS pour réclamer “la remise en l'état” de leur quartier suite aux travaux de construction d'un terrain à proximité des habitations. En effet, l'entreprise chargée du projet, six aires de jeux à travers les quartiers de la ville, a laissé le site “à l'abandon total après la fin des travaux”. Le spectacle est désolant : gravats, masses de béton, réservoirs d'eau et pierres sèches meublent le contour de cet endroit devenu un réceptacle d'ordures et autres objets hétéroclites. Le parking lui-même est devenu “exigu, accidenté et inaccessible” à cause des travaux de remblaiement qui n'ont pas été effectués. Situation qui, selon les habitants de ces quartiers, pourrait “exposer les enfants à des dangers certains tels les blessures, les maladies et les risques de piqûre de scorpion caractérisant les périodes de chaleur”. S. OUAHMED BENI TAMOU (BLIDA) LE QUARTIER ZEDRI À SEC DEPUIS 15 ANS Les habitants du quartier Zedri situé au cœur de la ville de Beni Tamou souffrent le martyre depuis plus de 15 ans à cause de l'absence de l'eau dans les robinets. Pour s'alimenter en eau potable, ces habitants sont contraints d'acheter chaque jour une citerne à “500 DA. Ceux qui n'ont pas toujours les moyens de s'offrir une citerne d'eau chez le transporteur, se contentent de remplirent des bidons et des bouteilles en plastique”, explique un habitant du quartier qui, selon lui, les autorités locale promettent à chaque fois de régler ce problème, mais sur le terrain la réalité est tout autre. Ce quartier, qui est constitué de plus de 100 habitants, souffre aussi de l'absence de l'éclairage public, du gaz et le bitumage. “Je suis sûr que si un des responsables de l'APC habitait ce quartier, le problème aurait été réglé depuis longtemps, hélas. Si ça continue comme ça, surtout en ce début d'été, nous sommes contraints d'aller faire le pied de grue devant la porte de la wilaya pour obliger les autorités à prendre leurs responsabilités et jeter un regard sur nos souffrances qui n'ont que trop duré”, précise un jeune du quartier tenant dans ses bras une pochette d'eau minérale. K. Fawzi