La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre à travers toute la wilaya de Aïn-Témouchent après la disparition d'une fillette, âgée de huit ans, dont le père n'est autre que l'ex-sénateur faisant partie du tiers présidentiel, en l'occurrence M. Touil Bachir. En effet, la fillette en question a été kidnappée, en début de soirée de jeudi dernier, par un individu âgé de 55 ans et étranger à la ville, alors qu'elle se trouvait devant le domicile de ses parents. Le quinquagénaire s'est fait passer pour l'ami du père de la fillette en lui proposant de faire une virée à pied. Arrivé à hauteur d'un buisson situé sur le chemin menant vers Aïn-Kihal, à quatre kilomètres environ du chef-lieu de wilaya, l'auteur du rapt a tenté d'abuser de l'enfant en l'obligeant à consommer une boisson alcoolisée prétextant qu'il ne s'agit que d'une simple limonade. Devant la résistance et les cris de la fillette, un berger qui se trouvait à proximité et qui a assisté à la scène — l'agresseur était sur le point de commettre son forfait sur sa victime à moitié nue — a vite fait d'alerter les voisins de la localité d'à côté qui se sont rués sur le sexagénaire, et ce, non sans avoir réussi à libérer l'enfant des griffes de son agresseur éméché et qui a été aussitôt immobilisé. Ce dernier en contrepartie de sa libération proposa aux libérateurs de la fillette une somme de 16 millions de centimes. Une tentative vaine d'un gars qui semble ne manquer de rien. L'agresseur, K. Z. père de famille qui a tout l'air d'être une personne honorable, a été remis à la sûreté de la wilaya qu'il l'a arrêté. Il sera présenté aujourd'hui devant le procureur de la République pour abus sexuel sur un enfant pour ne pas dire pour pédophilie. Le médecin a confirmé que la fillette n'a pas été victime de viol. Pour cela, une grande “waâda” a été organisée hier par la famille Touil dont le maire de Aïn-Témouchent n'est autre que l'oncle de la fillette. De son côté, la Fondation algérienne pour la sauvegarde des droits de l'enfant par le biais de sa présidente Mme Ouhcine Karima dénonce fermement cet acte condamnable d'abus sexuel sur un enfant dont le traumatisme est difficile à surmonter, aussi bien par la victime que par ses parents et en particulier la mère. M. Laradj