Les autorités locales invitent les industriels et autres opérateurs économiques à venir découvrir Sidi Khaled, Ouled Djellal, et explorer les potentialités touristiques qu'offre cette région. Biskra, l'oasis au 1 400 000 palmiers, est habitée par 575 858 âmes suivant les statistiques de 1998. Touristiquement, elle demeure l'une des zones les plus attrayantes grâce aux potentialités qu'elle recèle. Outre l'hospitalité de ses citoyens et la pureté de son climat, la région de Biskra est dotée d'une industrie artisanale importante, en quête d'être découverte, et les quatre unités réparties sur son territoire en attestent l'importance. Le centre de l'industrie artisanale de couverture et de tapisserie sis à Biskra, l'unité de céramique et de la poterie située à M'chounech, l'unité de filature et de confection de Sidi Khaled et enfin celle dont la raison sociale est à El Kantara. “Nous appelons les actionnaires, les industriels nationaux à venir explorer Biskra et investir dans le domaine touristique”, déclare Noureddine Bounafaâ, directeur du tourisme, récemment affecté à Biskra. Autre spécificité faisant la singularité de la reine des Zibans, les mausolées et les zaouïas embellissant ses 33 communes et dont la population leur doit beaucoup, vu le rôle important qu'elles ont joué en matière de continuité et de durabilité d'une bonne culture enseignant l'art de l'hospitalité et du respect de l'autre, via des axiomes de tolérance et de fraternité et que cet autre est un ami que l'on ne connaît pas encore. De ces petits édifices sacrés, en coupoles et qui sont le lieu privilégié de la méditation silencieuse, on cite à titre d'exemple le mausolée d'Okba Ibn Nafaâ, grand martyr de l'islam, enterré dans une région ayant par la suite pris son nom, le mausolée de Sidi Khaled al-Abssi, théologien et chef spirituel inhumé dans la fameuse oasis de Sidi Khaled. ajoutons à cela quatre autres zaouïas réputées en raison de la culture de tolérance qu'elles inculquent de génération en génération, à savoir la zaouïa El Othmania à Tolga, El Mokhtaria à Ouled Djellel et à Khanguet Sidi Nadji, celle de Abdelatif al-Khangui. Touristiquement toujours, de par ses nombreux centres géothermaux et ses fameux hammams construits par les Romains, il y a belle lurette, des sites qui font rêver les visiteurs, des hammams dont la notoriété dépasse les limites géographiques du pays et ce, grâce à leurs vertus thérapeutiques. Parmi ses fameuses stations thermales citons le somptueux hammam Salihine, érigé sur une source minérale unique en son genre, sans oublier d'autres stations thermales stratégiques comme celles de hammam Chega à Oumech, hammam Sidi El Hadj à la Fontaine des gazelles et Hammam El Baraka. Du côté des infrastructures d'accueil, notre interlocuteur précise qu'en parallèle les auberges, la structure hôtelière, déjà opérationnelle, “l'hôtel du complexe Hammam Salihine, celui des Zibans et l'hôtel Necib, d'autres projets touristiques d'une capacité d'accueil importante, inclus dans le cadre des ZET, sont en voie d'étude et d'autres en cours de réalisation. Ils sont destinés à assurer le bon séjour au visiteur curieux de découvrir les oasis algériennes. Concernant les ZET, jusqu'à l'heure actuelle, il en existe six. Avec une bonne vision futuriste, on s'attend à la création d'autres zones”, conclut le premier responsable du secteur touristique. Avec toutes ces particularités et bien d'autres non encore citées, la reine des Zibans interpelle le visiteur, l'exhortant à découvrir les merveilles de ses oasis qui l'accueillent à bras ouverts. El Hadj Bahamma