CHLEF Plus de 80 interventions de la Protection civile Les éléments de la Protection civile de Chlef ont procédé, depuis le début de l'actuelle saison estivale à ce jour, à pas moins de 80 interventions à travers l'ensemble des plages que compte le littoral de la wilaya. Selon des sources de la direction de la Protection civile, 65 personnes au total des deux sexes et de différents âges ont été sauvées de la noyade au cours de ces interventions. Parmi ces mêmes personnes, 9 ont été secourues et entièrement prises en charge médicalement en raison de leurs graves blessures. Les mêmes sources ont également indiqué qu'un jeune homme âgé de 19 ans a, malheureusement, trouvé la mort par noyade alors qu'il se baignait dans une plage non surveillée, à proximité du lieu-dit Maïnis, à quelques kilomètres à l'ouest de la ville de Ténès. Rappelons, enfin, selon toujours des sources de la Protection civile, que les plages de l'ensemble du littoral de la wilaya ont accueilli, depuis le lancement de la saison estivale jusqu'à maintenant, plus de 135 000 estivants qui sont venus de différentes wilayas du centre-ouest du pays. Ahmed Chenaoui Béchar Chaleur suffocante et manque de loisirs À Béchar, les jours du mois de juillet se suivent et se ressemblent. Ici, la morosité bat son plein. Il n'y a presque pas d'activités culturelles et sportives. La seule salle de cinéma qui existait depuis deux décennies a été transformée par l'APC en salle des fêtes. La cinémathèque, qui est fermée depuis longtemps, connaît des travaux de réhabilitation qui durent depuis des années. Le seul jardin public encore ouvert dans cette ville, qui manque énormément de verdure, est constamment bondé de monde. Dans ces lieux, les jeunes et les moins jeunes trouvent un peu d'ombre pour se protéger du soleil de plomb qui couvre cette région du pays. Pour ce qui est des piscines, la ville de Béchar enregistre un déficit flagrant qui pénalise la majorité des enfants, surtout ceux dont les parents sont des salariés. Même les colonies de vacances sont devenues un luxe car les œuvres sociales de la majorité des entreprises qui ont échappé à la cession ou à la privatisation n'arrivent plus à assurer le minimum d'actions de solidarité. Contacté, un représentant d'une association culturelle locale nous a déclaré que les infrastructures culturelles et sportives ne manquent pas à Béchar, mais le problème se résume en le manque d'initiatives réfléchies et de longue durée. De ce fait, la majorité des jeunes se rabattent sur les cafés, où ils y passent plusieurs heures de la journée. Pour les autres, ils errent dans les rues du centre-ville, à la recherche de la moindre occasion pour “tuer le temps”. En attendant l'organisation de festivals et de salons périodiques dans cette région du pays pendant la saison estivale, la population locale souhaite que les autorités locales se penchent sérieusement sur ce sujet pour améliorer le cadre de vie des citoyens. Rachid Roukbi