situation des ressources hydriques à guelma le barrage bouhamdane à la rescousse La mobilisation de la ressource hydrique superficielle dans la wilaya de Guelma est possible grâce à un barrage de 220 millions de mètres cubes à Bouhamdane, de 13 retenues collinaires d'une capacité totale de 2 millions de mètres cubes et d'un barrage moyen à Aïn Mekhlouf, Medjez Beguer, d'une capacité de 3 millions de mètres cubes. L'ensemble de la ressource mobilisée est estimée à 225 millions de mètres cubes. Son affectation concerne l'AEP, 15 millions de mètres cubes par an qui sont prélevés à partir du barrage de Bouhamdane pour le couloir Hammam-Debagh, Houari-Boumediene, Roknia, Guelma, Serfani, Medjez-Amar et la localité de Salah-Salah. Le reste de la ressource est destiné à l'irrigation, notamment le périmètre Guelma-Boucheggouf pour lequel sont prélevés 40 millions de mètres cubes. Quant à la ressource souterraine, elle est formée de 50 forages mobilisant 50 millions de mètres cubes destinés essentiellement pour l'AEP de la population de la wilaya. Cela dit, en matière d'assainissement, la wilaya de Guelma a bénéficié du projet d'une station d'épuration (Step) de 200 000 équivalent/habitant. Le taux d'avancement des travaux est actuellement de 90%. B. Nacer habitat rural à constantine 2 939 unités livrées avant fin 2007 Sur un total de 3 500 logements ruraux dont a bénéficiés la wilaya de Constantine dans le cadre du programme quinquennal, 1 978 unités ont été achevées depuis 2005, date du lancement des travaux. Par ailleurs, 1 486 habitations entre groupées et éparses sont en cours de réalisation. Selon les précisions du directeur du logement et des équipements publics, 2 939 unités seront réceptionnées d'ici la fin de l'année en cours. Le même responsable n'a pas nié que le programme de l'habitat rural a été confronté à plusieurs entraves, notamment en matière de foncier. Car la majorité des demandeurs de logement ne sont pas en réalité propriétaires des assiettes de terrain qu'ils occupent depuis des dizaines d'années. “L'ancienneté dans ce cas n'autorise pas certains demandeurs de construire des habitations sur des assiettes de terrain qui ne leur appartiennent pas”, a expliqué le Dlep. Tout en ajoutant que les revenus limités de la majorité des habitants des zones agricoles seraient une autre cause du retard enregistré au niveau de certaines localités. À signaler que la commune de Aïn Abid se taille la part du lion en bénéficiant de 1 366 habitations rurales suivie de la daïra du Khroub avec 660 unités. Le reste du quota est reparti entre les autres communes. Madani R.