La mort, sur le coup, d'un sexagénaire survenue il y a quelques jours à l'entrée de Hammam Bou-Hadjar, après avoir été fauché par un chauffard qui a pris la fuite ainsi que l'accident où un enfant a échappé de justesse à une mort certaine alors qu'il se trouvait sur son vélo, relancent l'idée de la pose de ralentisseurs. Cette revendication de la population est devenue une nécessité absolue devant la multiplication des accidents quoique sans gravité dans le tissu urbain, notamment au niveau de la double voie de la cité Mohamed-Boudiaf menant vers les sources de Sidi Ayed. Ainsi, devant le silence de la municipalité, les citoyens sollicitent de plus en plus les gens de la presse pour faire entendre leur voix aux autorités de la wilaya afin d'épargner des vies humaines. De jeunes automobilistes, inconscients du danger qu'ils peuvent provoquer en circulant à grande vitesse, ne se soucient guère de la vie d'autrui, notamment au niveau des quartiers populeux qui connaissent un nombre important d'enfants dans la rue en cette période de vacances mais aussi devant les deux lycées qui se trouvent à la sortie de la cité des thermes au cours de l'année scolaire.Le même cas se présente à Aïn Témouchent, plus précisément au niveau de la nouvelle ville Akid-Othmane où certains habitants revendiquent des ralentisseurs au niveau du boulevard Bengoudifa-Zenagui à hauteur du CEM Belouadi-Fatima et devant l'école Berkane-Mohamed où les élèves sont les plus exposés au danger en raison de l'excès de vitesse de certains automobilistes. En effet, avec l'arrivée en masse des émigrés en cette période de vacances, la crainte des parents ne peut-être que légitime quand on connaît le comportement de certains jeunes compatriotes qui exhibent leurs bagnoles immatriculées de l'autre côté de la Méditerranée. M. Laradj