Les cours du pétrole ont touché de nouveaux pics hier, et restaient proches des 100 dollars le baril sur le marché new-yorkais, soutenus par la dégringolade du dollar et les craintes liées à l'approvisionnement. Le baril de Light Sweet Crude pour livraison en janvier, échangé sur le New York Mercantile Exchange, a grimpé jusqu'à 99,29 dollars, un nouveau record, pour s'établir à 97,84 dollars. De son côte, le baril de Brent de la mer du Nord s'est hissé à l'ouverture du marché de Londres à un nouveau plus haut, à 96,53 dollars, pour s'établir à la mi-journée à 95,22 dollars. La hausse des cours est imputée, selon les analystes, à l'étroitesse de l'approvisionnement mondial, et les craintes qu'un hiver rigoureux fasse bondir la demande en produits de chauffage. Par ailleurs, l'Opep explique la hausse des prix par les insuffisances dans la chaîne de raffinage (ce qui se solde par des stocks abondants de pétrole brut, mais pas assez de produits transformés), et par la spéculation.