Tout en se déclarant “surpris et honoré à la fois” d'être suivi de près par un club français, l'attaquant asémiste Salim Boumechra affirme à Liberté que les deux managers qui l'ont supervisé à deux reprises tout récemment “seront une nouvelle fois à Bouakeul dans les jours à venir”. Liberté : Des médias français font état d'un sérieux intérêt du stade Malherbe de Caen (Ligue 1) pour votre personne. Le confirmez-vous ? Salim Boumechra : Vous êtes le premier à me l'annoncer d'une manière aussi précise. Comme vous le savez, j'ai été approché par l'intermédiaire de deux managers, lesquels se sont déplacés à Oran pour me superviser lors de la rencontre de championnat face au CA Batna, puis lors du match de Coupe (dernier tour régional) face à l'USM Oran. Je me suis entretenu avec eux, ils ont pris mes coordonnées, ils m'ont indiqué qu'il était possible que je décroche un contrat professionnel à la faveur d'un transfert en Europe, mais personne ne m'a parlé du club de Caen. Vous n'êtes donc pas au courant de cet intérêt ? Absolument pas. Mais c'est quand même valorisant d'être suivi par un club français de Ligue 1. C'est un honneur et cela me fais énormément plaisir, d'autant plus que jouer dans un club français est un rêve pour moi. Ces managers qui vous ont supervisé ne vous ont-ils plus recontacté ? Eux, non. Mais l'intermédiaire m'a informé de leur venue la semaine prochaine. Il m'a dit qu'ils seront encore une fois à Bouakeul après les fêtes de l'Aïd. Ils seront très probablement là à l'occasion de la rencontre de championnat face au RC Kouba, ou peut-être suivront-ils le match retard entre l'ASMO et le CSC à Constantine. Dans le cas où cet intérêt du SM Caen se traduisait par un contrat officiel, que préconiserez-vous ? Eh Bien, je serais prêt à répondre immédiatement à leur sollicitation. Dès cet hiver. J'aurais bientôt 24 ans, je pense qu'aucun joueur à ma place ne refuserait une si belle opportunité de passer professionnel, qui plus est dans un club de Ligue 1 française. Mais comme je n'ai pas été contacté officiellement, j'attendrais que cela se concrétise pour me prononcer. Entretien réalisé par A. Karim