En perspective de la campagne labours-semailles en cours, les services de la direction de l'agriculture de la wilaya de Tiaret planchent sur un programme d'emblavures céréalières devant s'étaler sur une superficie de 310 000 ha. Considérant cette wilaya comme l'une des principales régions céréalières, le programme intensification couvrira environ 30%, alors que celui dit intermédiaire s'étalera sur 40% des réalisations, et le reste sera occupé par des emblavures hors programmes. Dès lors, la campagne, qui suit normalement son cours, a frôlé, à la fin de la semaine écoulée, un avancement pour le moins conséquent de 277 000 ha, dont 80 000 en blé dur, 77 000 en blé tendre,105 000 en orge et 15 000 ha en avoine. Parlant de la situation des travaux du sol, les renseignements acquis auprès du service concerné de la DSA font état d'une cohérence avérée tant en matière de labours de printemps et d'automne ainsi que ceux relatifs aux recroisages. Quant à la disponibilité en matière de semences et intrants, les services concernés approuvent les efforts consentis pour le lustrage approprié de cette campagne qui ne souffre, de l'avis même de certains agriculteurs contactés, d'aucune carence. S'agissant de la production prévisionnelle, un cadre de la DSA estime qu'il est tôt de pronostiquer sur ce volet qui reste astreint aux conditions climatiques. “Le moins que l'on puisse dire c'est que, pour le moment, nous sommes gâtés par la pluviométrie qui a cumulé pas moins de 130 mm durant les mois d'octobre et novembre, amplement mieux que l'année passée à la même période où l'on avait enregistré que 40 mm. Nous souhaitons encore des pluies durant le présent cycle”, a-t-il affirmé. Par ailleurs, autant rappeler que, compte tenu de toute la primauté accordée par les autorités locales quant à la réussite de cette campagne, un programme de travail et de suivi est mis en place et concerne toutes les parties concernées qui sont tenues du maximum d'accointances afin de parer à d'éventuels contresens. Par ailleurs, ce qu'il y a lieu de retenir de cette campagne, c'est la rigueur dont ont fait montre les institutions financières qui ne semblent plus disposées à soutenir les agriculteurs non éligibles. R. SALEM