Le dégagement des voies et ruelles par les services de police qui ont procédé au nettoiement des places et endroits publics, précédemment investis par les commerçants informels, a donné à la ville un aspect plus avenant. En effet, l'opération d'assainissement, entamée au cours de la semaine écoulée, a permis à la cité de retrouver sa vocation de chef-lieu, et à la circulation automobile et piétonnière une meilleure fluidité. À travers cette action, il est restitué à la voie publique sa fonction première et, partant, une meilleure organisation des espaces qui étaient occupés d'une manière anarchique par le commerce informel, fait-on remarquer. On indique que la mesure de faire évacuer les nombreux endroits squattés par ce type de commerce a été précédée par l'aménagement d'une importante aire située au marché, à Settara, où toutes les conditions sont réunies en ce qui concerne les dessertes et la sécurité. Des mesures coercitives ont aussi été prises à l'encontre des foires commerciales qui, d'habitude, ouvraient à longueur d'année, alors que la réglementation en la matière n'autorise leur organisation que pour une durée n'excédant pas deux semaines. Selon un élu de l'APC de Médéa, la place qui faisait office de marché quotidien sera entièrement aménagée et dotée de nouveaux mobiliers urbains dont des bornes-fontaines et la construction d'une nouvelle stèle à l'endroit de l'ancien monument. En outre, les boutiques qui entourent la place seront encouragées à se convertir en commerce des produits de l'artisanat et des métiers spécifiques à la ville. L'idée étant de favoriser les activités qui peuvent donner une sorte de prolongement au nouveau musée de Dar El-Amir, ancienne résidence du bey du Titteri récemment restaurée, qui sera aussi le reflet des arts populaires de la région. M. EL BEY