Adrar La colère des boulangers La corporation des boulangers a laissé planer le spectre du recours à la grève pour les raisons de rupture de stock de la farine chez les trois fournisseurs de la wilaya, Eriad, Profas et la minoterie privée d'El-Hamel. Selon le directeur du commerce de la wilaya d'Adrar : “Notre wilaya vit un problème de manque de stocks. Nous ne disposons que d'une seule minoterie privée qui ne fonctionne qu'à 50% de sa capacité de production. Pour ce qui est de l'entreprise publique Eriad, elle n'a pas vu venir un camion de farine depuis 15 jours.” M. Salmi, le boulanger du centre-ville, a déclare : “Nous avons pris cette décision d'arrêter le travail, aujourd'hui, pour dire halte à ces ruptures de stock continues et surtout pour attirer l'attention des responsables pour revoir les tarifs, puisque nous ne gagnons dans un quintal de farine que 70 Da.” Il avance également que “le fournisseurs Profas ne ramène que 20 tonnes de ce produit chaque 2 jours. Quantité qui n'arrive pas à satisfaire les besoins de toutes les boulangeries de la ville”. Pour la minoterie, M. Salmi déclare que “depuis un certain temps, la quantité de blé destiné à la meule est réduite de plus en plus. Ca, au début, c'étaient 80 tonnes, puis 60 tonnes et, maintenant, elle ne reçoit que 40 tonnes pour la transformation”. Pour sa part, M. Dlimi, président de l'Association des boulangers d'Adrar, a affirmé au téléphone que “les fournisseurs de la farine viennent d'être alimentés. J'appelle tous les boulangers pour aller se ravitailler”. Tout de même, les boulangers d'Adrar ne décolèrent pas car, si la situation perdure, ils recourront fatalement à la grève. L. Ammour AIN TEMOUCHENT 26,8 kg de résine de cannabis saisis Au cours d'une patrouille effectuée dans les alentours de la plage El-Mordjane, dans la commune d'Ouled-Boudjemaâ, par les éléments de la brigade de gendarmerie de Hassi El-Ghella rattachée à la compagnie d'El-Amria, alors qu'ils étaient accompagnés des agents de la police communale et ce, dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine dans l'espoir de débusquer d'éventuels harraga, leur attention fut attirée par la présence d'un colis qui se trouvait entre les rochers flottant sur la mer. Après l'avoir récupéré, les gendarmes ont eu la surprise de découvrir qu'il s'agissait en fait d'une quantité de résine de cannabis traitée estimée à 26,8 kg sous forme de 25 plaquettes de 1 kilogramme chacune. M. Laradj