Plusieurs projets de construction sont restés bloqués, tels les travaux de réalisation de 48 logements LSP, acquis par des fonctionnaires, qui sont à l'arrêt. “Douze logements APC/Cnep, dans la commune d'Abi-Youcef, daïra d'Aïn El-Hammam, attendent toujours leur alimentation en électricité et cela, depuis 11 ans”, avoue le P/APC. Les bénéficiaires ne savent plus à quel saint se vouer face à cette situation de blocage. “On veut juste de la lumière”, aurait rétorqué un des bénéficiaires à un responsable chargé du dossier, rapporte notre interlocuteur. “Une situation pour le moins inédite, puisque 12 autres logements du même type, réalisés dans le même endroit et à la même époque, sont alimentés normalement”, renchérit notre source. Ce qui est vu comme une forme de discrimination de la part des pouvoirs publics. “C'est injuste !” disent-ils. D'autres projets de logements restent bloqués, notamment du côté du CEM, où les travaux de réalisation de 48 logements LSP, acquis par des fonctionnaires, sont à l'arrêt. Un blocage qui serait dû au “laisser-aller de la part de l'OPGI”, affirme notre interlocuteur, expliquant que les dossiers des inscrits à ces habitations traînent depuis 2002, faute d'une prise en charge sérieuse. Par ailleurs, plusieurs logements sont en cours de réalisation dans la commune d'Abi Youcef, lancés par un promoteur privé ; 46 logements LSP sont en voie de finition, les travaux ayant atteint un taux d'avancement de 80%, et 66 autres appartements, bordant la RN15, à côté du monument, sont aussi en état d'avancement, pris en charge par le même promoteur. Toujours dans le même cadre, 76 autres habitations situées à l'entrée de la commune sont en cours de construction. Un autre projet LSP de 46 logements reste encore validé ; les travaux débuteront incessamment, apprend-on à l'APC. Sur un autre volet, celui des coopératives, 20 logements sont fin prêts, leur réalisation a atteint les 100%. Dix autres ont avancé à 80%. Dans le cadre du logement social, une assiette de terrain est prévue au chef-lieu pour accueillir des résidences dans le cadre approprié. Cinquante autres sont programmés, toujours au même endroit. On peut toutefois déplorer les difficultés qui touchent les bénéficiaires à l'autoconstruction. Les 50 000 DA alloués par l'Etat sont apparemment insuffisants pour une construction, on commence et on ne finit jamais. Le terrassement peut quelquefois coûter plus que le montant prévu par la loi dans ces régions montagneuses aux terrains accidentés. Le refus de surélévation reste, entre autres, un problème épineux pour les bénéficiaires possédant déjà une bâtisse. Des blocages qui causent souvent le désistement de familles en réels besoins d'un toit. Ce qui fait penser au niveau local à des projets de soutien à l'habitat rural avec des logements “clés en main”, la seule solution concrète. Nous avons constaté une forte demande en matière de logement au niveau de cette “petite ville”. Cela est dû, selon le responsable de l'APC, à la situation géographique de la localité qui, faut-il le rappeler, forme un carrefour des 3 wilayas du centre (Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira). Les opportunités commerciales sont favorisées par une dynamique urbaine et économique locale en épanouissement. Par ailleurs, d'autres ouvrages ont été engagés, notamment la rénovation quasi totale du siège de l'APC et le lancement de 54 réalisations au chef-lieu dans le cadre des100 locaux réservés pour jeunes. K. TIGHILT