Le nouveau patron de la place du 1er-Mai, Mohamed Allalou, prend ses fonctions dans une conjoncture particulière pour le sport algérien. A deux mois des dixièmes jeux Panarabes qu'abritera l'Algérie, et dont la préparation des sites de compétition accuse du retard, Allalou est tenu de mettre les bouchées doubles pour maîtriser le dossier. Ce sera sa priorité, surtout que le président de la République suit personnellement le dossier. Conseiller du sport, promotion 1983, ancien directeur de la jeunesse et des sports à Tlemcen et Alger jusqu'à sa nomination vendredi, Mohamed Allalou hérite aussi de l'épineux problème du poste de secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports. En effet, Benbouzid avait pris toutes les dispositions administratives pour mettre fin aux fonctions de Mohamed Hassani qu'il s'apprêtait à remplacer par Boubekeur Khaldi son chef de cabinet. Il appartient maintenant au nouveau ministre de trancher cette question, très importante dans le fonctionnement de son département. Allalou devra suivre de prés le dossier du football, véritable vitrine du sport national, qui a fait récemment l'objet d'un Conseil ministériel spécial en vue d'une véritable relance. Sa mission s'annonce ardue, car il est appelé d'une manière générale à redorer le blason du sport algérien qui souffre énormément de l'insuffisance des fonds dégagés par l'Etat pour son développement. Il faut rappeler que le budget réservé à ce secteur a été considérablement réduit durant la dernière décennie, pour arriver à 0,7% du budget national. C'est dire que le nouveau MJS aura du pain sur la planche, car il doit bien faire avec peu de moyens. K. A.