Briqueterie de Belacel (Relizane) Sept agents de sécurité sans salaire depuis 18 mois Sept agents de sécurité chargés de la surveillance de la briqueterie de Belacel, au nord de Relizane, dissoute depuis l'année 2001, n'ont pas perçu de salaire depuis 8 mois. Ces employés ignorent les raisons exactes de ce retard considérable. Dans une lettre adressée aux responsables concernés, ils mettent en cause le liquidateur de cette entreprise qui, en dépit des multiples contacts établis avec lui, ne leur a donné aucune réponse favorable. Rappelons que ces agents ont été désignés pour assurer la surveillance de ce qui reste de cette usine mise à l'arrêt depuis sa dissolution en 2001. En attendant la prise en charge de leur problème de salaires impayés, ces agents demeurent à leur poste, malgré l'incertitude qui caractérise leur avenir. N. Aymen SAIDA Les habitants de Moulay-Larbi interpellent le wali Dans une correspondance adressée au wali de Saïda, dont une copie nous a été remise, les habitants du douar El-Maâlif interpellent le premier responsable de la wilaya pour intervenir auprès des autorités de la commune de Moulay-Larbi afin de leur faciliter le retour dans leur douar qu'ils ont fui durant la décennie noire, situé à 10 kilomètres de la commune en question. Cette localité oubliée accuse un sérieux retard dans les différents domaines du développement rural : absence d'éclairage, piteux état des routes, fortes dégradations des habitations... Les habitants n'ont bénéficié à ce jour d'aucune aide financière malgré le riche programme initié par le président de la République pour endiguer l'afflux massif vers les villes. F. Z. MASCARA 2 100 inscritS au CNEG dont 167 détenus Pour divers raisons, des milliers de jeunes quittent prématurément les bancs de classes pour grossir les rangs des chômeurs ou entrer dans la vie active. A l'origine de ces désertions, la situation sociale des parents, lesquels ne peuvent faire face aux dépenses que nécessite la scolarité de leur progéniture. Par complexe, par manque ou par orgueil, ces jeunes dont certains sont considérés comme des doués se retrouvent libres de leurs mouvements. Et ce n'est que plus tard qu'il prennent conscience de leurs actes et sont pris de remore. Pour rattraper le temps perdu, ils saisissent au vol l'opportunité que leur offre le centre national d'enseignement généralisé pour élever le niveau de leur scolarité ou préparer l'examen du BEM ou du bac. Ainsi, ils sont 2 100 élèves originaires de la wilaya de Mascara à poursuivre leurs études par correspondance, inscris au niveau de l'annexe de Saïda. Parmi les inscrits on relève la participation de 167 détenus internés dans le centre de rééducation de Mascara, Sig, Ghriss, Tighenif et Mohammadia et qui manifestent la volonté de mettre à profit leur statut pour se rappro leurs études. Parmi ces pénitenciers, 20 sont inscrits sur la liste des candidats aux épreuves du baccalauréat et 50 autres s'activent à préparer l'examen du BEM. Dans ce contexte, il est utile de saluer l'encouragement des responsables des maisons d'arrêt qui n'hésitent pas à mettre dans de bonnes conditions ces locataires en mettant à leur disposition tous les moyens pour parvenir à leurs fins. Toutefois, les jeunes de la wilaya de Mascara souhaitent vivement l'ouverture d'une annexe du CNEG dans la région, une imitative destinée à leur faciliter l'accès aux études notamment la gent féminine cher de ce centre et de reprendre qui ne peut se déplacer à Saïda pour les formalités d'usage de leurs inscriptions. A. B.