Le directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, s'est félicité, jeudi à Mostaganem, des résultats positifs obtenus en matière de sécurité dans le cadre de la mise en place de la police de proximité et de la collaboration manifestée par les citoyens. En marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Mostaganem, le responsable a déclaré que la police de proximité “a commencé à porter ses fruits”, grâce à “l'engouement” de la population qui, selon lui, exige la présence des institutions de police dans les quartiers. “Nous avons constaté lors des derniers attentats terroristes, qui ont eu lieu dans la capitale, que les citoyens se sont précipités dans les commissariats pour nous demander ce qu'ils pouvaient faire pour nous aider”, a relevé M. Tounsi. Ce dernier a même qualifié cette dynamique “d'élan populaire antiterroriste spontané”. Le DGSN a également abordé les divers chantiers lancés par son institution qui s'inscrivent dans le cadre du programme du gouvernement. Un programme, a-t-il précisé, qui s'étendra jusqu'en 2009. Il a en outre parlé des “priorités dans la planification du gouvernement”, citant les grands axes de l'action de sa direction, à savoir la formation, l'organisation, les inspections et les sanctions positives et négatives. Pour ce qui est de la capitale, M. Tounsi a noté une régression du taux de la petite criminalité, non sans souligner l'insuffisance du nombre de policiers. “Il est actuellement de plus de 23 000 et notre objectif est d'atteindre 40 000”, a-t-il indiqué. La couverture sécuritaire a aussi été commentée par d'autres cadres de la DGSN. L'un d'eux, affilié à la cellule de communication de la DGSN, a laissé entendre que notre pays “n'a pas encore atteint les normes internationales” dans ce domaine, en confiant qu'elle est actuellement de l'ordre “d'un policier pour 413 citoyens, alors que les normes internationales prévoient un policier pour 300 citoyens, selon les effectifs arrêtés au 31 décembre 2007”, a-t-il soutenu. Il a, par ailleurs, révélé que l'objectif de la DGSN est d'arriver à 200 000 policiers d'ici la fin 2009, en annonçant que “70% des daïras ont été couvertes” et qu'il y a “pour le moment 500 Sûretés urbaines”. H. A./APS