Adrar Journée d'information sur les MTH L'école paramédicale d'Adrar a abrité, hier, les travaux de la journée d'information sur la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH). C'est à l'occasion de la Journée mondiale de la santé que la commission de wilaya pour la lutte contre les MTH a organisé, en collaboration avec la direction de la santé et de la population, cette journée à l'intention des étudiants de l'école paramédicale. Comme la région d'Adrar dispose d'une richesse hydrique importante, tous les services entrant dans la gestion de cette ressource ont pris part à cette manifestation, en l'occurrence l'Algérienne des eaux et l'Agence nationale des ressources hydriques. La journée s'est voulue aussi un moyen par lequel les responsables locaux se sont mis au diapason avec les difficultés qu'endure ce secteur. Car si ce ne se sont pas les déperditions, c'est à travers la contamination par les eaux usées qui se mélangent à l'eau potable que se répandent les épidémies. Pour sa part, l'ADE a mis en valeur, dans son exposition, toutes les insuffisances dont souffre ce secteur : l'usage des procédés techniques incompatibles avec la qualité des réseaux d'assainissement existants, la non-conformité des réseaux AEP, la difficulté à détecter les zones contaminées ainsi que l'absence de la police urbaine et de l'inspection de l'environnement. Toutes ces insuffisances font que la qualité de l'eau dans la région est sujet à de multiples analyses de la part de l'ANRH et du service épidémiologique de l'hôpital d'Adrar. Source vitale pour l'humanité, l'eau est devenue, hélas, un moyen de pression des conflits à venir. Car, actuellement, pas moins de 1,5 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable. La contamination des eaux est à l'origine des 6 millions de décès, puisque 2,5 milliards d'êtres humains ne bénéficient pas de réseaux d'assainissement. Enfin, signalons que les besoins en eau potable augmente 20 fois plus que la population de la terre. L. Ammour