Pôle universitaire de M'Sila 17 000 nouvelles places pédagogiques pour la prochaine rentrée Des mesures ont été prises par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, lors d'une visite d'inspection effectuée à M'Sila pour faire face à toutes les demandes de places pédagogiques pour la rentrée universitaires prochaine 2008/2009. Le ministre, n'ayant pas manqué de noter l'avancement des travaux de réalisation de 17 000 places pédagogiques au niveau du pôle universitaire de M'Sila dont la réception est avancée pour la prochaine rentrée universitaire, a précisé que “tous les nouveaux bacheliers auront leur place dans nos universités”, a-t-il déclaré. Pour ce qui est de l'encadrement, le ministre a précisé que l'université algérienne va doubler son effectif d'ici 2009 grâce aux 17 écoles de doctorat, les 17 000 magistères en formation et les 500 professeurs qui ont obtenu des bourses à l'étranger. “Actuellement, nous avons une moyenne de 1 professeur pour 29 étudiants. Seulement la répartition n'est pas la même dans toutes les universités. On peut trouver 1professeur pour 5 étudiants et dans d'autres avec 1 professeur pour 100 étudiants”, a précisé le ministre. Affichant son optimisme quant à la recherche scientifique, M. Harraoubia a affirmé : “Ce qui a été réalisé ces dix dernières années dans ce domaine n'a pas été fait depuis l'Indépendance. Nous comptons faire mieux avec le plan quinquennal 2008/2012 pour l'application duquel 100 milliards de dinars ont été engagés”. Chabane BOUARISSA ENTREPRISE DES INDUSTRIES ELECTROTECHNIQUES D'AZAZGA Huit syndicalistes en grève de la faim Huit membres de la section syndicale de l'Entreprise des industries électrotechniques (EPE électro-industries), sise à 3 km du chef-lieu de la daïra d'Azazga, observent depuis jeudi dernier une grève de la faim pour protester contre ce qu'ils appellent “un licenciement abusif” prononcé à l'encontre de l'un des cadres de l'entreprise. Dans une déclaration qui nous a été transmise, on peut lire : “Le syndicat de l'entreprise tout en refusant de paralyser les activités de cette dernière, qui ne fera qu'enfoncer davantage le gagne-pain des travailleurs, décide de recourir à la grève de la faim à partir d'aujourd'hui (jeudi 8 mai, ndlr) jusqu'à la satisfaction des revendications.” De leur côté, les responsables de l'administration que nous avons rencontrés, tout en invitant au dialogue et au respect des textes légaux régissant le droit syndical, ont adressé un message aux travailleurs les appelant “à ne céder à aucune pression ou tentative de déstabilisation qui risque de mettre en péril leurs emplois”. Et d'expliquer ensuite dans ce message qu'“il s'agit d'un cas disciplinaire traité conformément à la loi et à la réglementation en vigueur”. En attendant un proche dénouement de cette affaire, les grévistes que nous avons rencontrés à l'entrée de l'administration allongés à même le sol sur des matelas, sont déterminés à poursuivre leur grève jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. Hacène Aouidad