De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Lors des deux journées d'étude organisées au début du mois en cours au niveau du centre universitaire Colonel Akli Mohand Oulhadj de Bouira autour du thème «pour un pôle scientifique intégré» à Bouira, des universitaires, des chercheurs et des professionnels de toutes branches ont débattu autour du projet de création d'un pôle scientifique intégré au niveau de la wilaya en tenant compte de sa position géostratégique et de ses potentialités en matière de développement. Un projet qui suppose la création d'un pôle universitaire intégrant des filières scientifiques spécifiques pour la région et qui ont une relation avec des disciplines nouvelles telles que la climatologie, la pédologie, la dendrologie, la dendroclimatologie, l'hydrologie, les sciences de l'eau, les sciences de l'agroalimentaire, l'écologie, les énergies nouvelles et les énergies renouvelables. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a effectué jeudi dernier une visite dans la wilaya de Bouira pour inspecter l'état d'avancement des travaux relatifs à son secteur et qui ont été lancés au niveau de la région. Le début de la visite a été le site réservé par le wali en 2008 pour la réalisation d'un pôle universitaire. Ce site, d'une superficie de 54 ha, devrait abriter la prochaine université de Bouira et sera, selon les études préliminaires, d'une capacité d'accueil de 8 000 places pédagogiques. Le ministre a déclaré que cette infrastructure va connaître l'ouverture de nouvelles filières universitaire au profit des étudiants de la région. Ces filières, dites techniques et scientifiques, vont répondre aux besoins de la wilaya qui est connue pour sa vocation agricole. Les filières annoncées sont, entre autres, la géologie et l'hydrologie. Après la visite de deux sites de réalisation de résidence universitaire (1 000 lits) filles et 1 500 lits au niveau de l'ex-ITE, le ministre s'est rendu au centre universitaire colonel Akli Mohand Oulhadj pour inspecter les blocs pédagogiques de l'Institut des sciences (d'une capacité de 2 000 places pédagogiques) ainsi que les chantiers de l'auditorium, de la bibliothèque centrale et du restaurant universitaire central de 1 000 plats/jour qui seront mis en service au début de la rentrée universitaire de 2010.