À El-Harrach, désormais on ne parle plus de l'accession, mais plutôt du malaise qui règne entre Khaled Lounici et le président Mohamed Laïb. Les deux hommes sont entrés en pour des considérations liées à l'accession, Laïb et certains membres de son bureau n'ont pas admis que Lounici affirme qu'il est le principal artisan de l'accession. Les membres du bureau, à leur tête Lhadi Hamdouche, lui dénient ce droit. “Ce n'est pas lui qui a fait accéder le club. S'il persiste dans cette démarche, on révélera les dessous de l'accession”, dira-t-il d'un ton coléreux. Lounici soutient le contraire et le défie : “Je le mets au défi d'apporter la moindre preuve de ce qu'il avance. L'accession, c'est moi, les joueurs et les supporters.” Entre-temps, les supporters harrachis ne savent plus à quel saint se vouer. “Au moment où les clubs font le recrutement, à El-Harrach, on se bat à coûteaux tirés, on veut que ce scénario cesse au plus vite , sinon on va intervenir à notre manière”, dira ce groupe de supporters en colère rencontré au parc. Laïb avait affirmé qu'il a fait de son mieux durant toute la saison pour aider Lounici et que ce dernier ne lui a pas rendu la monnaie, il a décidé de ne plus travailler avec lui. Lounici, pour sa part, nous révèle qu'il va proposer un industriel pour prendre la présidence du club. L'ex-président Ameziane Lefki est sorti de son mutisme pour appeler à la raison et a invité Laïb à maintenir Lounici à la barre technique “pour le bien de l'USMH”. Cette cacophonie a plongé le vieu quartier algérois dans l'incertitude, tout le monde craint le pire pour l'avenir de ce club qui retrouve l'élite après sept ans au purgatoire. R. A.