GHARDAIA Le nouveau directeur des impôts installé En remplacement de M. Kamiri Noureddine affecté à Oum El-Bouaghi, M. Benzeghiba Saci a pris depuis quelques jours ses fonctions en qualité de directeur des impôts de la wilaya de Ghardaïa, et ce, en provenance de Bordj Bou-Arréridj, où il occupait les fonctions de sous-directeur des impôts, division des opérations fiscales. C'est donc d'une promotion qu'il vient de bénéficier. Marié, père de quatre enfants, M. Benzeghiba est détenteur d'une licence en sciences économiques obtenue en 1980 à l'université de Constantine. Il a, par ailleurs, toujours évolué dans le domaine de la finance depuis 1983, date de son premier poste au ministère des Finances. Dans un petit point de presse inopiné, M. Benzeghiba, tout en félicitant son prédécesseur pour les efforts fournis en matière de respect et d'application des procédures, semble néanmoins convaincu qu'avec les moyens disponibles, des efforts supplémentaires peuvent être fournis pour une plus grande rigueur dans, notamment, le recouvrement de la fiscalité à une plus grande échelle. “Tous les moyens humains et matériels sont disponibles. Nous ferons en sorte que le respect des textes réglementaires en matière d'impôts et, donc de fiscalité soit le plus étendu possible. Nous avons tout pour atteindre cet objectif, somme toute, réalisable”, affirme-t-il. L. KACHEMAD HAMMADI Décharge sur la voie publique Des citoyens nous ont interpellés pour dénoncer la dégradation et la pollution de l'environnement qui a gagné du terrain dans la commune de Hammadi, relevant de la daïra de Khemis El-Khechna à l'extrême sud-ouest de la wilaya de Boumerdès, qui a connu des proportions alarmantes. En effet, nous avons effectué un tour dans cette commune, qui est limitrophe à la wilaya d'Alger puisqu'elle est à un jet de pierre de l'aéroport Houari-Boumediene, en empruntant la nouvelle route à sens unique construite pour permettre aux automobilistes d'éviter le centre-ville de Hammadi et juste à la limite de cet itinéraire, nous avons découvert cette décharge publique où jonchent des tas d'ordures de tout genre. Le hic est que, en plus de la chaleur suffocante qui sévit, cette décharge était en feu. La fumée toxique qui s'en dégage vous prend à la gorge. Nous avons rencontré des habitants de la cité des 105-Logements EPLF qui est la plus affectée par les méfaits de cette décharge. Ils nous ont déclaré : “Nous souffrons le martyre à cause de cette pollution à grande échelle. En plus des odeurs nauséabondes et les insectes qui nous envahissent durant la nuit, les fumées toxiques affectent sérieusement notre santé.” Les habitants de Hammadi aimeraient que les autorités compétentes se penchent sur ce problème qui a rendu leur vécu insupportable et que les responsables de l'environnement viennent inspecter les lieux pour mettre fin à ce massacre de la nature. Par ailleurs et à quelque mètres de cette décharge sauvage, des chalets inoccupés qui ont servi au recasement des sinistrés, sont abandonnés, livrés au pillage. Nacer Zerrouki VILLE DE M'SILA Les robinets à sec depuis 10 jours Depuis plus de dix jours, les robinets de la ville de M'sila sont à sec. “C'est scandaleux qu'une région qui regorge d'eau souterraine souffre du problème d'AEP !” commente un habitant de la ville. Cette pénurie n'est pas seulement due à la panne des pompes, comme cela a été expliqué aux citoyens, mais à la rupture dans plusieurs endroits de la conduite principale qui alimente la ville à partir du champ de Mezrir. “Par ces temps de grandes chaleurs où l'eau est plus qu'indispensable, on nous invoque perpétuellement des pannes techniques au niveau du champ de Mezrir, mais il y a aussi plusieurs fuites dues à la corrosion de la principale conduite. Qu'attendent les responsables pour en finir avec ? Qu'ils fassent en sorte de réparer le tout et pour toujours !” s'indignent plusieurs citoyens. Chabane BOUARISSA