La localité de Sidi Hosni, à 35 bornes à l'est de la wilaya de Tiaret, a connu une fin de journée tumultueuse, avant-hier, quand la nouvelle de l'assassinat de deux gardes communaux avait fait le tour de la cité telle une traînée de poudre. Il s'agissait, en effet, d'une tuerie dont le mobile n'est pas encore connu et dont les victimes, A. C., 37 ans, qui assurait le poste de chef de cantonnement de la garde communale, et M. C., 33 ans, agent au sein de la même structure, ont été tuées par un de leurs collègues, B. B., 37 ans, qui avait fait usage de son arme de service, un Seminov. Cependant, la première victime avait rendu l'âme sur-le-champ, atteinte au cou, alors que l'autre avait été évacuée vers les UMC de l'hôpital Youssef-Damardji de Tiaret, avant de rendre l'âme. Toutefois, certaines indiscrétions imputent ce délit à un acte émaillé d'un esprit de vengeance dans la mesure où l'auteur aurait agi après qu'un compte rendu disciplinaire eut été dressé contre lui par ses supérieurs hiérarchiques. Néanmoins, aucune structure sécuritaire n'a commenté les circonstances de ce crime. Nous avons appris que l'assassin s'est rendu aussitôt son forfait accompli et doit être présenté aujourd'hui devant la juridiction compétente. Par ailleurs, une source crédible fait état d'un suicide, pour des raisons non encore connues, durant la même journée, d'un jeune berger âgé de 26 au lieu-dit les Quatre-Fermes, à Mechraâ-Sfa, une localité située à l'ouest de Tiaret. R. SALEM