Le secteur de la santé s'est renforcé par la réalisation d'autres structures sanitaires qui seront implantées un peu partout dans le territoire de la wilaya de Laghouat. En effet, selon la direction de la santé et de la population de la wilaya, le taux d'avancement des travaux du complexe médical de maternité confiés à deux entreprises de réalisation, est jugé appréciable. Il est prévu également, un projet de réalisation d'un hôpital psychiatrique qui occupera une superficie de 3 hectares. Les études et la conception du cahier des charges relatif à cet édifice sanitaire sont en cours de réalisation par un bureau d'études avant la parution de l'appel d'offres y afférent. Le délai de réception de l'ouvrage est estimé à 24 mois, nous indique-t-on. En outre, le choix est porté sur la parcelle de terrain d'une superficie de 4 hectares située à proximité de la cité des 500-Logements, pour la réalisation d'un centre régional anticancéreux d'une capacité de 140 lits, est un signe avant-coureur rassurant les dizaines de cancéreux qui font des kilomètres pour se faire ausculter ou pour un dépistage à la capitale ou à Oran. Ce centre soulagera cette catégorie de malades en lui dispensant les soins nécessaires. Le ministère de tutelle semble avoir agi en construisant et en ouvrant des centres pour désengorger les hôpitaux d'Oran et d'Alger, qui sont la destination de cette population de malades des régions du Sud dont le nombre ne cesse de s'accroître. Par ailleurs, le projet de réalisation d'un nouvel hôpital à proximité de l'université Ammar-Thelidji à Laghouat, sur la RN1, d'une capacité de 240 lits, s'étend sur une superficie bâtie de 5 hectares. Il a fait l'objet d'un appel d'offres national et international ouvert paru le 23 avril de l'année en cours. Parmi les références professionnelles exigées dans le cahier des charges, la qualification professionnelle de la catégorie 6 et justifier d'avoir réalisé un hôpital d'au moins 120 lits. Considérant l'importance dudit projet, des sociétés turques, chinoises, italiennes et françaises se sont lancées dans la concurrence pour la réalisation de cet édifice sanitaire, nous indique-t-on. BOUHAMAM AREZKI