Les travaux du 4e colloque international rentrant dans le cadre de la manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique» ont été ouverts lundi dernier au niveau du nouveau siège du Palais de la culture inauguré récemment par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika. Les travaux du 4e colloque international rentrant dans le cadre de la manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique» ont été ouverts lundi dernier au niveau du nouveau siège du Palais de la culture inauguré récemment par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika. Organisé sur une période de trois journées consécutives par le centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques en étroite collaboration avec l'université Aboubekr-Belkaïd, ce séminaire s'articule autour de quatre principaux axes relatifs aux sciences religieuses, sciences rationnelles, littérature, linguistique, et méthodologie. Les savants de Tlemcen à travers les recueils et les manuscrits visent, selon les organisateurs, à faire la lumière sur nombre de figures emblématiques qui ont marqué la capitale des Zianides sur le plan historique. Ainsi, cette rencontre à laquelle ont pris part des chercheurs et d'imminents professeurs et spécialistes dans le domaine, venus d'outre-mer débattre de plusieurs thématiques ayant trait aux penseurs et figures illustres de Tlemcen. Au cours de cette rencontre, plusieurs communications ont été animées sur le parcours honorable de ces savants, à l'image d'El Abili, Yaghmoracène, Bendi, Ibn Khaldoun, qui ont sacrifié leur vie pour se mettre au service de la science. Dans son intervention, le Dr Anissa Harbili de l'ENS d'Alger a présenté une communication intitulée «El Okbani et son commentaire au talkhis». Elle fera remarquer que les sources bibliographiques ont évoqué «El Ikbani sous le nom de Saïd Ibn Mohamed, Ibn Mohamed El Okbani Timilçani lui donnant ainsi une origine tlémcenienne. L'intervenante a évoqué la situation politique du Maghreb caractérisée par sa complexité et son instabilité, affirmant que les trois royaumes se disputaient la succession de l'empire Almohade, Royaume Hafside à l'Est, Mérinide à l'Ouest et au Centre le royaume des Zianides dont la capitale était Tlemcen. Ce mathématicien a exercé deux métiers : celui de juge où il a assumé cette charge dans de plus importantes villes de la région en particulier Bougie et Marrakech alors que son second métier était celui d'enseignant. En outre, El Okbani s'est intéressé également à la rédaction d'ouvrages. Il a, à son actif, un important ouvrage dans le domaine de la science des héritages qui est resté pendant deux siècles au moins une des plus importantes références maghrébines dans le domaine. S.-T. Smain