Selon le bilan du mois d'avril dressé par la Sûreté de la wilaya de Mila, il ressort que la culture de la conduite routière peine à s'incruster dans les esprits, et que la criminalité demeure un phénomène loin d'être éradiqué. Selon le bilan du mois d'avril dressé par la Sûreté de la wilaya de Mila, il ressort que la culture de la conduite routière peine à s'incruster dans les esprits, et que la criminalité demeure un phénomène loin d'être éradiqué. Pour cela, il n'y a qu'à scruter les données statistiques pour le seul mois d'avril. En matière de circulation routière en milieu urbain, on peut relever en moyenne un accident quotidien, car, du 1er au 30 avril dernier, 29 accidents ont été enregistrés. Bilan : 2 décès et 37 blessés dont 19 passants et 9 conducteurs. En matière judiciaire, la PJ de Mila a traité au total 85 affaires dans lesquelles 449 personnes ont été impliquées. 44 d'entre elles ont été placées sous mandat dépôt, 87 citées directement l alors que 6 ont été relâchées. Sur l'ensemble des personnes interpellées, on dénombre 20 mineurs, soit 4,45%. Un taux assez significatif en matière de délinquance juvénile qui interpelle déjà une prise en charge efficiente. C'est la violence qui prédomine avec notamment 44 affaires de coups et blessures volontaires. Cela qui semble se confirmer notamment avec l'atteinte aux libertés individuelles avec 22 affaires. En matière de vols, 10 affaires ont été traitées, alors que l'attentat à la pudeur prend une place importante dans ce lot de méfaits. Dans ce cadre, 9 affaires ont été traitées. Deux bandes de malfaiteurs ont été arrêtées pour création de lieux de débauche sur les hauteurs de la ville de Mila et détournement de mineurs. Quant aux stupéfiants qui, d'habitude monopolisent les pages des faits divers, 5 affaires seulement ont été traitées avec la saisie de 11 grammes de kif traité et 118 comprimés psychotropes. Enfin parmi ces mis en cause, 5 personnes ont été arrêtées en possession d'armes blanches, dont 2 placées sous mandat de dépôt alors que les autres demeurent en sursis. Chérif Abdedaïm