Les centres hospitalo-universitaires (CHU) du nord du pays seront désormais reliés, grâce à la technique de la télémédecine, aux hôpitaux des régions du Sud et des Hauts-Plateaux, a affirmé, jeudi à Alger, M. Ould Abbès, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L'introduction de cette nouvelle technique contribuera, selon le ministre, à «l'amélioration de la prise en charge médicale des habitants de ces régions défavorisées». Ould Abès, qui a assisté, en compagnie du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication, à la première étape du lancement de la télémédecine qui relie le CHU Lamine Debaghine de Bab El Oued à l'hôpital de Laghouat, a souligné que cette opération vise notamment à améliorer la qualité des soins. Pour ce faire, le ministre a annoncé que 5 centres hospitalo-universitaires dans le Nord du pays seront reliés à 13 hôpitaux dans les régions du Sud et des Hauts- Plateaux dans les jours à venir. Une opération qui s'enregistre, selon lui, dans le cadre d'une convention signée le 3 juillet dernier entre son département ministériel et celui de la Poste et des Technologies de la Communication et de l'information. Ainsi, le ministre de la Santé a affirmé que «les populations des régions du Sud et des Hauts-Plateaux ont grandement besoin de la technique de la télémédecine dans l'attente de la réalisation de nouveaux centres hospitalo-universitaires à Laghouat, Béchar et Ouargla». Il a, par ailleurs, insisté sur le fait que «l'Algérie dispose de compétences médicales de haut niveau ainsi que d'équipements sophistiqués» et que «les responsables du secteur de la santé doivent veiller à l'organisation et à la coordination afin que les habitants des régions concernées puissent bénéficier de la technique de la télémédecine». Pour sa part, le ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, M. Moussa Benhamadi, a précisé que tous les hôpitaux du territoire national seront concernés par la technique de la télémédecine. Celle-ci, indique-t-il, est «une technique développée qui, d'une part, permet un diagnostic et un suivi précis de la maladie et d'une autre, contribue à la formation continue des jeunes médecins praticiens dans les régions isolées».