La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), aile-Bouchachi, qui avait a annoncé durant cette année la création d'une cellule nationale chargée de la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et la protection des deniers publics, a lancé une étude qui vise à «évaluer le regard que porte le citoyen sur la corruption» et son degré d'implication dans la lutte contre la corruption. Cette étude s'intéresse aussi sur «la volonté des autorités de lutter contre ce fléau», lit-on dans le communiqué parvenu à notre rédaction. La LADDH souligne que «la corruption se généralise à tous les niveaux et devient un fléau dévastateur en Algérie. Elle constitue un obstacle majeur au développement de la nation et entrave la jouissance de l'individu de ses droits socioéconomiques les plus élémentaires». Aussi, pour mener à bien son étude et «établir les priorités dans son action» contre la corruption, un formulaire anonyme accessible à tous sur le site de la LADDH (www.la-laddh.org) invite les citoyens algériens à répondre à des questions. Une série de questions-réponses qui lui permettront «de récolter le maximum d'opinions et mener à bien l'étude» et qui s'étalera sur un mois. Pour rappel, la cellule contre la corruption de la LADDH a pour mission principale d'interpeller les pouvoirs publics à chaque fois qu'une affaire est portée à sa connaissance conformément à la loi 06/01 relative à la lutte contre la corruption. «Les conclusions de cette étude seront publiées avant la fin de l'année en court», précise le communiqué.