Impliquées, pour la plupart, dans des affaires de détention et consommation de stupéfiants et de port d'armes blanches prohibées, pas moins de 66 613 personnes ont été interpellées par les services de la Sûreté nationale durant le mois d'août écoulé. Parmi elles, 427 faisaient l'objet de recherche en vertu de mandats de justice. Selon la cellule de communication de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), 11 152 opérations de police ont été effectuées durant la même période ayant coïncidé cette année avec le mois de Ramadhan, contre les formes spécifiques de la criminalité notamment celle de droit commun. En effet, un programme d'action renforcé et adapté a été initié par la DGSN dans les zones urbaines et suburbaines au niveau des 48 wilayas. Cela a permis, outre l'arrestation de 427 personnes recherchées, l'interpellation de 2 246 autres impliquées dans différentes infractions. Il s'agit, précise-t-on, de 651 interpellations pour détention et usage de stupéfiants et substances psychotropes, 443 pour port d'armes blanches prohibées, 212 pour séjour irrégulier et immigration clandestine, à savoir 210 cas à Tamanrasset dont 169 étrangers parmi lesquels 165 ont été refoulés du territoire national. Il s'agit, également, de 940 interpellations pour infractions diverses dont l'ivresse publique manifeste et trouble à l'ordre public, les vols, la vente de boissons alcoolisées sans autorisation, etc. Pour ce qui est des poursuites judiciaires décidées à l'égard des 66 613 personnes interpellées dans les différentes formes de criminalité durant le mois dernier, la DGSN fait savoir que 2 673 personnes ont été déférées devant les parquets compétents qui ont mis 1 241 d'entre elles en détention provisoire. Par ailleurs, l'analyse de l'évolution du phénomène de la délinquance et de l'activité de lutte pour la même période indique, «une hausse en termes d'opérations menées par les forces de police, de l'ordre de 15,73% (+1 516 opérations), par rapport au mois de juillet 2011, engendrant, ainsi, des hausses dans les différents indicateurs d'évaluation, de l'ordre de 73,05% en nombre d'individus interpellés pour port d'armes prohibées et 64,81% pour les individus déférés pour détention et usage de stupéfiants et substances psychotropes», explique la même source.