La Nouvelle République : Parlez-nous de votre début de carrière dans le monde du basket-ball… Nadjet Zénagui : Tout d'abord, j'ai débuté à pratiquer le basket-ball dans le club CRB Témouchent jusqu'à la catégorie des seniors. Ensuite, j'ai continué ma carrière à l'université en jouant dans les clubs Irjo,Cous et Asuc d'Oran. Je capitalise en tout 23 ans. Mon amour à la balle au panier m'a emmenée à l'arbitrage en 1999, et ce, à ce jour. A partir de 2007, j'étais devenue un arbitre régional et l'unique à l'échelle de l'ouest algérien. En tant que femme, avez-vous rencontré des difficultés dans votre parcours sportif ? Sur le plan social, je suis issue d'une famille très connue de sportifs. Mes parents m'ont encouragée. Je n'avais donc pas de problèmes. Dans l'arbitrage, il y a l'handicap des mentalités. Des gens n'apprécient pas qu'un arbitre de genre féminin dirige une partie de basket-ball d'un haut niveau. Mais avec le temps, j'ai pris confiance en moi et j'ai persévéré avec brio. Le public sportif algérien a appris que vous avez passé avec succès le stage d'arbitre international. Comment s'est-il déroulé ? J'étais envoyée par la Fédération algérienne de basket-ball avec une prise en charge totale à Tunis pour participer au stage d'arbitre international, organisé par la FIBA, zone Afrique. Alors, j'ai passé avec succès les épreuves écrite, physique et orale du 6 au 10 septembre 2011. Nous étions cinq africaines dont quatre tunisiennes. Quelles sont vos ambitions et projets ? Mon ambition primordiale est d'honorer l'arbitrage féminin de basket-ball à l'échelle internationale. Je sens l'énorme responsabilité d'être l'unique en mon genre en Algérie. Je veux former des arbitres féminins nationaux en Algérie. Je remercie la FABB et tous ceux qui m'ont aidée de prés ou de loin.