Après plus de trois semaines sans cours dans des zones affectées par les intempéries, les écoliers peuvent enfin rejoindre les bancs des écoles. C'est ce qu'a laissé entendre, hier matin, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, en marge de la rencontre avec son homologue omanaise, Mme Madiha Bint Ahmad Al Shaybanyah. A ce sujet, il a indiqué que «les cours ont repris normalement dans l'ensemble des établissements scolaires affectés par les intempéries enregistrées dans plusieurs wilayas du pays, à l'exception de quatre écoles primaires à Tizi Ouzou», a-t-il dit. Exposant brièvement le bilan des dégâts subis par les établissements scolaires du fait des intempéries, M. Benbouzid a parlé de l'effondrement d'un collège d'enseignement moyen à Tizi Ouzou, ajoutant qu'un établissement similaire dans la même wilaya a été endommagé à 72%. La majorité des écoles touchées par les intempéries sont situées dans les wilayas de Tizi Ouzou, Sétif et Constantine, a-t-il fait savoir. Tous les élèves inscrits dans les écoles affectées ont été transférés vers des écoles inexploitées, a-t-il encore ajouté. Sur sa lancée, le ministre a annoncé la construction d'écoles pour remplacer celles endommagées. Les intempéries, notons-le, ont été à l'origine de la fermeture de 2 368 établissements scolaires au niveau de 19 wilayas durant la période allant du 3 au 15 février. La question qui reste à poser après la réouverture de ces écoles : est-ce que le problème est réellement pris en charge par les pouvoir publics pour pallier à d'éventuelles intempéries ou ont-ils recouru à une mesure de bricolage ? Espérons que nos responsables appliqueront sur le terrain et surtout au bon moment le proverbe qui dit :«Il faut apprendre de ses erreurs.» Bien évidemment, tout le monde fait des erreurs, mais à comptabiliser les vagues de froid qui se sont succédé ces dernières années sans que personne ne songe, à titre d'exemple, à réparer les chauffages de «certaines» écoles, on a de quoi se poser des questions. S'agissant de l'entretien qu'il a eu avec son homologue omanaise, M. Benbouzid a indiqué que ce dernier a porté sur «les relations bilatérales dans le domaine de l'éducation et les moyens de leur raffermissement», ajoutant avoir convenu avec la ministre omanaise «de programmer une prochaine rencontre à Alger pour examiner les moyens à même de consolider cette coopération». Les entretiens ont également porté sur «les réformes initiées par l'Algérie dans le secteur de l'éducation», a précisé M. Benbouzid. «Nous tendons à présenter l'expérience algérienne dans le domaine de l'éducation notamment en ce qui concerne l'organisation de l'examen du baccalauréat», a-t-il ajouté. Pour rappel, cette entretien entre dans le cadre de la visite de la ministre de l'Education et de l'Enseignement du sultanat d'Oman, Mme Madiha Bint Ahmad Al Shaybanyah, pour prendre part à la réunion du Conseil supérieur de l'Organisation de la femme arabe (OFA).