Comme chaque 5 mars, et ce, depuis l'indépendance, la localité de Djibouti, à 80 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de médiéval, a commémoré, en présence de Skaï Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des noudjahidine, Tayeb Belhaouar, secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada, d'une foule nombreuse composée de moudjahidine, d'enfants de chouhada, des autorités civiles et militaires de la wilaya de médiéval, à leur tête Brahim Merad, wali de médiéval, l'anniversaire de la mort du commandant Si Lakhdar (de son vrai nom Rabah Mokrani), né le 6 novembre 1934 à Lakhdaria (Ex-Palestro). Il a grandi au sein d'une famille aisée et a suivi des études à l'école primaire de Bouira avant de rejoindre le centre de formation professionnelle pour apprendre le métier de maçon. Dès le déclenchement de la guerre de Libération, le Front de libération nationale l'a chargé d'organiser les cellules de la révolution dans les régions de Lakhdaria et Aïn-Bessam. En 1955, Si Lakhdar est devenu le premier chef militaire de cette zone. Il a créé avec le chahid Ali Khodja, les groupes de moudjahidine qui ont été à l'origine des opérations héroïques, infligeant à l'ennemi de considérables pertes. Ces commandos de vaillants moudjahidine ont mené, par ailleurs, plusieurs grandes batailles victorieuses à Khemis El Khechna, Bouira, Bordj-el-bahri et à Tablat. Ses innombrables qualités, notamment en matière de stratégie militaire, lui ont valu d'être promu au grade de capitaine pour être nommé par la suite commandant de la zone I de la wilaya IV historique. Si Lakhdar s'est révélé un grand chef militaire jusqu'à son sacrifice suprême au champ d'honneur, le 5 mars 1958, à djebel Belgroune relevant de la localité de Djibouti (médiéval).