Le site de notre confrère Chérif Abdedaïm intitulé «cherif.dailybarid.com» a été récemment piraté. Depuis quelques semaines, date de sa mise en ligne, il a enregistré près de 700 visiteurs de près d'une vingtaine de pays. Qu'y a-t-il d'aussi intéressant pour y drainer ce nombre de visiteurs en peu de temps ? D'abord, faudrait-il souligner, le flot d'interviews réalisées par notre confrère pour notre quotidien et reprises sur son site. Pas moins de 258 sites ont repris ces interviews réalisées pour la plupart avec d'éminents spécialistes de la politique internationale. Ainsi, depuis septembre dernier, politologues, historiens, ministres, journalistes indépendants, juristes, écrivains, libres penseurs se sont relayés pour répondre aux questions de La Nouvelle République sur des sujets qui défrayent l'actualité. Libye, Syrie, Iran, Palestine, Afrique ont été les grands thèmes abordés avec ces analystes. Leurs opinions dérangeraient-elles ces cyber-pirates qui, il n'y a pas longtemps, se sont attaqués au site de La Nouvelle République ? Et pourtant, ces personnalités de tous bords n'ont fait qu'exprimer leurs points de vue qui, concevons-le, n'étaient nullement alignés sur les médiamensonges occidentaux. Enfin, la goutte qui semble avoir fait déborder le vase a été la publication des dernières chroniques de notre confrère, qui ont été largement médiatisées par d'autres sites. La chronique intitulée : le club des «ennemis de la Syrie» a été pour le moins, le détonateur qui a fait exploser la colère des ennemis de la liberté d'expression. Cela étant, de tels actes n'atténueront en rien notre volonté et notre ardeur à dénoncer l'injustice et à informer nos lecteurs sur les arcanes de la désinformation occidentale. On a certes piraté un site, mais hélas, la goutte s'est déjà diluée dans l'océan des internautes.