Qui ne se souvient du facteur du quartier, cet homme avec sa tenue et sa mobylette qui sillonnait les ruelles, faisant du porte-à-porte pour remettre le courrier ? Qui n'a pas en mémoire cet homme devenu par la force des choses un membre de la famille, voire un confident et conseiller, de par son métier, sa disponibilité mais aussi les relations de fraternité qui se sont liées, après tant d'années de louables services rendus ? Nous gardons l'image de cet homme que les adultes comme les petits ne cessent d'interpeller pour lui demander s'il avait du courrier pour eux. Aujourd'hui, le facteur, n'est plus ce qu'il était pour la simple raison que le courrier virtuel est venu remplacer la lettre. En effet, si autrefois, la missive était le canal le mieux indiqué, pour ne pas dire le seul, pour demander les nouvelles de proches et d'amis, et garder les contacts avec les personnes éloignées, le contexte a beaucoup changé avec le boom technologique qui tend doucement mais sûrement à bousculer le courrier classique, pour le remplacer carrément dans les pratiques courantes. Les correspondances virtuelles gagnent du terrain pour faire partie de nos habitudes à tel point qu'on s'éloigne chaque jour davantage de la formule classique. Aujourd'hui, les e-mails se sont imposés et il est inconcevable d'imaginer un homme ou une femme qui ne détient pas une adresse électronique ou même plusieurs pour servir de boîte de réception pour toute sortes de correspondances, aussi bien personnelles. La nouvelle technologie a fait son effet, et même les demandes d'emploi et les convocations parviennent à leurs destinataires par ce canal. Les messageries divergent mais convergent toutes dans le même objectif à savoir transmettre une information à qui de droit. E-mail, Yahoo, Hotmail, séduisent les Algériens qui tiennent absolument à faire bon escient des nouvelles technologies de l'information.
