L'entraîneur français, Roland Courbis, a annoncé, hier, qu'il se déplacerait ce mercredi à Alger, pour discuter avec le président de l'USM Alger, Ali Haddad, sur son éventuel engagement avec le club algérois. «Je serai ce mercredi à Alger pour rencontrer le président de l'USMA et éventuellement m'engager avec ce club, si on parvient à trouver un accord», a affirmé à l'APS Roland Courbis, joint par téléphone, lui, qui vient de quitter son poste de sélectionneur du Niger. L'USMA est à la recherche d'un entraîneur en remplacement de Meziane Ighil, appelé à occuper le poste de directeur technique sportif. «Le challenge de l'USMA m'intéresse à plus d'un titre, il s'agit pour moi d'une nouvelle aventure passionnante. En plus, ce club est bien structuré et son ambition est grande, ce qui m'encourage à venir», a ajouté l'ancien coach de l'OM, précisant qu'entraîner l'USMA est actuellement son «objectif n°1». Appelé à évoquer l'origine de son contact avec le club phare de Soustara, Courbis révèle avoir été sollicité par un proche du président des «Rouge et Noir». «Je n'ai pas encore discuté avec M. Haddad, mais j'ai reçu récemment un appel téléphonique d'une personne proche de lui», a-t-il souligné. Evoquant les raisons qui le poussent à vouloir tenter une expérience en Algérie, Courbis parle d'un rapprochement géographique. «Je suis natif de Marseille et Alger est juste en face, donc, je ne risque pas de sentir le dépaysement. J'ai grandi avec beaucoup d'Algériens, j'ai même adopté un petit enfant algérien qui souffrait de problèmes familiaux, c'est pour préciser que je suis très lié à ce pays». Revenant sur son départ du Niger, le technicien français regrette de ne pas pouvoir continuer le travail déjà accompli. «Je pars avec un goût d'inachevé, j'aurais aimé continuer mon chantier, mais c'était impossible devant les problèmes que j'ai rencontrés. C'était trop compliqué pour moi de poursuivre ma mission devant une telle situation», a-t-il expliqué.