«C'est devenu une tradition de récompenser les étudiants lauréats dans les licences et les masters de l'USTHB, avec le soutien des sponsors qui ont bien voulu aider l'université, et que je remercie à cette occasion. Ces lauréats n'ont eu aucun retard dans leurs études et je les félicite également», a déclaré le vice- recteur de l'université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB), mercredi, lors de la cérémonie de clôture de l'année universitaire 2011/2012 où les majors de promotions ont été primés. Le conférencier a souligné que cette occasion coïncide la célébration de 50e anniversaire de l'Algérie, alors «nous avons tenté l'évaluation de la contribution de l'USTHB à ces cinquantes ans», l'objectif tracé est celle d'être devenue une université reconnue à l'échelle nationale et internationale, au service du développement du pays, et d'avoir maintenu les exigences de qualité et de rigueur des formations, surtout que le nombre d'étudiants pour cette année a dépassé les trente mille. La troisième contribution est d'avoir instauré une recherche scientifique et une formation doctorale reconnues puisque l'USTHB a été classée en tête du top 10 universités algériennes, dans le domaine de la recherche, ceci est illustré, d'un point de vue quantitatif, par 4 000 magisters délivrés depuis son ouverture, dont 4 210 magistères et 1103 doctorats délivrés avant le premier juillet 2012. Pour la prochaine, rentrée universitaire, l'USTHB ouvrira un nouveau master en sécurité des systèmes informatiques, comme elle continuera à offrir en 2012/2013 des formations doctorales dans l'ancien système (magister), et dans le nouveau système LMD ; et pour l'amélioration du fonctionnement de l'université, deux infrastructures sont achevées et sont en cours d'équipement, l'espace internet pour les étudiants, la Maison de la science pour les manifestations scientifiques, ainsi que d'autres infrastructures devraient être lancées incessamment, le centre d'enseignement intensif des langues, le centre médical, et le centre d'archives. «En ces cinquantes ans, notre pays a construit une université nationale au service de sa jeunesse, riche d'une centaine d'établissements, l'USTHB en fait partie, ceux qui ont vécu les années soixante voient bien le chemin parcouru, mais il reste certainement beaucoup à faire, car les attentes de notre société sont très fortes, notre pays a les moyens de les réaliser progressivement ; notre université y contribue, le bilan des 38 années d'existence l'a montré éloquemment, elle peut faire encore plus, en maintenant ses exigences de qualité, de rigueur, d'écoute et par la contribution de tous», a-t-il conclu.