En vue de préparer l'opinion à une éventuelle invasion, à l'instar de celle menée en Irak par les mercenaires usraélo-occidentaux, voilà le petit chapeau du prestidigitateur qui nous ressort un drôle de pigeon. Cette fois-ci, ce ne sont pas les fameuses ADM (armes de destruction massives) mais des armes chimiques et biologiques. Paraît-il, cela constituerait une menace pour un régime qui à lui seul, détient entre deux et trois cent ogives nucléaires. Et pourtant, face à cette extravagante «phobie», un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Expatriés affirme que «ces armes, fermement renfermées et sécurisées sous la supervision des forces armées syriennes, ne seront utilisées qu'en cas d'agression étrangère contre la Syrie». Dans ce sens, «le ministère a réaffirmé que cette campagne politique et médiatique programmée n'aide pas la Syrie à surmonter sa crise. Nous conseillons les pays préoccupés de la Syrie et des Syriens d'épargner leurs efforts et leurs campagnes médiatiques négatives afin de convaincre ceux qu'ils soutenaient, finançaient et armaient à attacher à la solution politique conformément au plan de l'émissaire international, Kofi Annan. Piratage médiatique Loin des côtes somaliennes, on assiste à un autre type de piratage. Le ministère syrien de l'Information a affirmé que «des services de renseignement occidentaux planifient, avec l'aide de parties arabes, de pirater les fréquences des chaînes satellitaires syriennes pour quelque temps par le biais de stations de contrôle dans des pays voisins», selon un communiqué diffusé par l'agence officielle Sana. Ce plan qui s'inscrit «dans le cadre du complot contre la Syrie» a pour but de «dif-fuser de fausses nouvelles, comme un coup d'Etat, des défections ou la chute du régime», en ayant recours à «des journalistes syriens travaillant pour des chaînes arabes ou étrangères ou ayant été enlevés», a affirmé le ministère de l'Information. Syndrome d'Alzheimer Serions-nous dans une situation où le loup s'inquiète du sort de l'agneau? Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a appelé à la tenue d'un sommet islamique extraordinaire mi-août à La Mecque, premier Lieu Saint de l'islam, pour faire face aux «risques de sédition» dans les pays musulmans, a annoncé dimanche son ministre des Affaires étrangères. Le prince Saoud Al-Fayçal, cité par l'agence officielle Spa, a justifié la convocation de ce sommet par «les dangers qu'affronte la oumma (communauté) islamique en raison des risques de démembrement et de sédition». Apparemment frappé de cécité, le monarque ne semble pas réaliser que ce «démembrement a été déjà entamé depuis belle lurette. A moins qu'il ne soit sous l'effet de la maladie de Parkinson ou celle d'Alzheimer ?