Le film Zabana! du réalisateur Saïd Ould Khlifa a été projeté en exclusive mercredi dernier, à la press, à la salle El-Mouggar à Alger en présence du réalisateur, du scénariste et des comédiens. Coproduit par la société Laïth Média, l'Agence algérienne pour le rayonnoment culturel(AARC) et le centre national d'études et de recherches sur le mouvement national et la révolution du 1er Novembre, ce long métrage de fiction représente l'Algérie à la 37ème édition du Festival du film de Toronto du 6 au 16 septembre dans le cadre du programme «Comtemporary World Cinéma» et sera présenté, également projeté en avant-première, aujourd'hui (jeudi) au grand public à partir à la salle El-Mouggar à Alger. Les spectateurs prennent aussi plaisir à revoir ce film dès sa sortie nationale, prévue pour la mi-octobre prochain. Ce long métrage d'une heure et 37 minutes qui le quatrième film de Saïd Ould Khelifa après son premier film «Ombres blanches», sorti en 1991, avait reçu le premier prix fu Festival international d'Amiens et le film «Le thé d'Ania» «2004» et «Vivantes !» «2006» porte sur la vie du combat d'Ahmed Zabana, jeune militant du mouvement national et figure emblématique de la guerre de libération nationale. Il fut le premier révolutionnaire passé sous le sinistre guillotine. C'était le 19 juin 1956, à l'aube, dans la cour de la prison Serkadji, à Alger. Il avait trente ans. Dans son martyre, il sera accompagné par Abdelkader Farradj. Cette œuvre cinématographique réalisée par Saïd Ould Khelifa, scénario écrit le scénario par Azzedine Medjoubi est assurée par une pléiade d'artistes algériens et étranger connus, à l'exemple du jeune comédien, Imad Benchenni, Khaled Benaïssa, Abdelkader Djeriou, Hadjla Kheladi, Fadhéla Hachmaoui, Akram Djerim, Nicolas Pignon, Laurent Gernigon, Jérémie Covillaut évoque, également, la jeunesse de ce héros national et les premières opérations auxquels, il prit une part active, jusqu'au rendez-vous décisif avec l'Histoire, le 1er novembre 1954. Tour à tour seront évoqués, ses faits d'armes, les circonstances de son arrestation, son procès expéditif par la justice militaire coloniale et sa terrible exécution. En compagnie du scénariste, Azzedine Mihoubi, et des principaux acteurs du film majoritairement issus du théâtre dont Imad Benchenni, Abdelkader Djeriou, le cinéaste a répondu aux questions des journalistes et il affirmera, par la même occasion, que le film s'attache de près aux faits réels et il demeure une œuvre de fiction. Et il précisera que film a réuni environs 450 jeunes comédiens dont quelques uns ont été retenus. Notre interlocuteur soulignera, encore que ce long métrage sera plus tard transformé en feuilleton de 6 épisodes. Il a également précisé que cette œuvre veut rendre un hommage à ce personnage historique qui Ahmed Zabana en se basant sur des effets réels non pas pour falcifeier l'histoire. Pour sa part, le scénariste, Azzedine Mihoubi que le film raconte les moments marquants du personnage de Zabana ainsi que l'histoire de l'Algérie à l'exemple de la violente attaque d'Oran en 1949, l'histoire de Ahmed Zabana et Ghar Boudjelida. «Ce film met en exergue les souffrances humaines des grands révolutionnaires comme Zamoum et du Mohamed Saïd Mazzouzi, prisonnier de l'année 1945 jusqu'à l'indépendance», fera-t-il remarquer. A noter que le film de Zabana a été promu au Pavillon algérien de la 65e édition du Festival de Cannes, en mai dernier et a reçu plusieurs invitations à des rencontres cinématographiques de premier plan.