Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance, la Safex a organisé, hier, une conférence-débat animée par le secrétaire général et le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algérien, Salah Souilah. Ce dernier a indiqué que «l'Aïd El-Adha doit rester un jour de fête et de joie qui ne doit en aucun cas être gâché. Pour ce faire, il est impératif de veiller à la stricte application du programme de permanence établi par les différentes directions du commerce et l'UGCAA. Aussi, l'Union lance un appel aux commerçants – les boulangers, les épiciers, les pharmaciens et les bouchers –, aux fins d'assurer la permanence durant les deux jours de fête. Affirmant que celui qui enfreint cette décision sera pénalisé par la fermeture de commerce durant un mois. Dans le même sillage, Salah Souilah a affirmé que l'UGCAA s'attend que 50% des magasins soient ouverts les deux jours de l'Aïd. En marge de ce débat, le SG de l'UGCAA a indiqué qu'il y a un manque des boulangers sur le plan national, ainsi, 220 communes n'ayant pas de boulangers. Concernant la hausse des prix des légumes, des fruits et les produits de nécessité, Salah Souilah a indiqué que cela est dû à l'absence d'une loi qui précise une marge bénéficiaire pour les commerçants, indiquant par ailleurs, et aussi à celle de marchés et d'espaces formels dédiés à ce genre de commerce. «La capitale a besoin de quatre espaces de vente de bétail au minimum», a-t-il conclu.