La campagne électorale débute aujourd'hui pour les 52 partis et candidats indépendants en lice pour les prochaines élections locales. En prévision du scrutin du 29 novembre prochain, les différents partis et les listes communes entameront des rencontres marathons avec les citoyens sur l'ensemble du territoire national. Les différentes formations politiques doivent convaincre, par des discours bien façonnés, les électeurs pour obtenir des sièges dans les 1 541 Assemblées populaires communales (APC) et les 48 Assemblées populaires de wilaya (APW). 8 562 listes ont été déposées, dont 8 383 présentés par les partis et 179 par les candidats indépendants pour les communales, alors que 615 listes de partis et neuf listes indépendantes l'ont été pour les APW. En tête de peloton des listes APC, nous retrouvons le Front de libération nationale (FLN) avec 1 520 listes, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 1 477. Le Mouvement populaire algérien (MPA) a présenté, quant à lui, 632 listes. Le Parti des travailleurs (PT), 521 seulement. Le Front national algérien (FNA), 472 listes. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a déposé 321 listes, devançant le Front des forces socialistes (FFS) avec 319 listes, alors que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se retrouve à la traine avec 63 listes. Pour le renouvellement des APW, le RND devance le FLN d'un cran par une présence au niveau des 48 wilayas. Le PT est présent dans 43 wilayas, suivi par le FNA (38), le MSP (24), le FFS (22) et le RCD (10). Les commissions veillent au grain Pour superviser ces élections ainsi que le déroulement de la campagne électorale, des commissions ont été installées à cet effet. En vue de garantir la transparence, la Commission nationale de supervision des élections, présidée par Slimane Boudi, a été installée. Composée de 311 magistrats dont 76 de la Cour suprême, 10 du Conseil d'Etat, 188 de cours et 37 de tribunaux, elle comprend 69 sous-commissions locales réparties sur les circonscriptions électorales. Aussi, pour éviter des cas de fraude, une Commission nationale de surveillance des élections locales (CNSEL) a été installée. Composée de représentant des partis en lice, elle est présidée par Mohamed Seddiki, représentant du parti AHD54. Tout est prêt Pour assurer le bon déroulement du double rendez-vous électoral, des moyens importants ont été déployés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Aussi, pour les besoins de la campagne électorale, la tutelle a dégagés jusqu'à 4 313 structures dont 2 122 salles, 943 stades, 960 espaces publics et 287 autres infrastructures. Le ministère a installé 48 000 bureaux de votes dotés de deux urnes, pour les électeurs, lesquels avoisinent, selon les autorités, les 20 673 818 inscrits sur les listes électorales au 31 mars 2012, dont 520 128 nouveaux inscrits, tandis que 230 107 personnes ont été radiées des listes. Les observateurs donnent le FLN et RND comme grands favoris de cette course aux municipales. En attendant les résultats le 29 novembre prochain, les candidats disposent de 22 jours, autrement jusqu'au 25 novembre prochain, date de clôture de la campagne, pour convaincre les citoyens de leurs programmes respectifs.