Tout le monde a vu l'état catastrophique du gazon du stade du 5-Juillet, mercredi dernier à l'occasion de la rencontre amicale Algérie – Bosnie-Herzégovine. On s'attendait donc, logiquement, à une annonce de la fermeture de ce stade situé au complexe olympique Mohamed Boudiaf, un autre symbole de l'Algérie, pour une opération de réanimation urgente, même si le professeur Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des Sports a affirmé que la pelouse du stade sera refaite à la fin de saison. Hier, le directeur de l'OCO, Noureddine Belmihoub, a raté une occasion pour se taire. Rien, absolument rien ne peut justifier l'état catastrophique de la pelouse si ce n'est la mauvaise prise en charge de ce dossier dès le départ. «Il ne faut pas perdre de vue que les chutes de pluie enregistrées ces derniers jours sur la capitale étaient énormes, et je suis persuadé qu'aucune pelouse n'allait être épargnée quelle que soit sa qualité, même si celle du 5-juillet a été la plus touchée pour les raisons que je viens d'évoquer», a-t-il déclaré, alors qu'au même moment se jouaient des matchs en pleine chute de neige. Il est vrai que le ridicule ne tue pas, sinon...