Ahmed Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement national démocratique, a affirmé, hier, vendredi, à Tizi Ouzou que« nous ne sommes pas de ceux qui sèment le désespoir mais de ceux qui le (espoir, ndlr) cultivent dans le cœur des citoyens car notre pays ne peut être prospère que grâce à ses enfants». «On peut changer un système politique mais pas point de pays de rechange», a-t-il dit. Evoquant le prochain scrutin et le profil des candidats portés sur les listes du parti, l'hôte de la ville des Genêts a indiqué que ces derniers (candidats, ndlr) sont soumis à des obligations citant la crédibilité, la solidarité et la légalité, des obligations pour lesquelles les futurs élus du RND se doivent de se conformer pour honorer leurs engagements vis-à-vis des citoyens. Enfin, M Ouyahia, abordant la lutte contre les fléaux sociaux et le banditisme sous toutes ses formes, a indiqué que son parti est favorable à l'application de la peine de mort pour «la prise d'otages, le trafic de drogue et les détournements de deniers publics». Même si, dit-il, «l'application de la loi demeure le parent pauvre chez nous . Pour M Ouyahia, les collectivités locales constituent la clef de la stabilité du pays» car celles-ci (APC /APW, ndlr) permettent la prise en charge des préoccupations citoyennes à travers une gestion de proximité. «L'ensemble pour ne pas dire la quasi-totalité des problèmes que vivent quotidiennement les citoyens relèvent de l'APC et peuvent trouver des solutions dans le cadre d'une démocratie participative impliquant le citoyen dans la gestion des affaires de la commune, à ce niveau-là», a indiqué M Ouyahia qui s'exprimait lors d'un meeting électoral animé à la Maison de la culture Mouloud- Mammeri. Evoquant la stabilité et la quiétude retrouvées, M Ouyahia suggère la concertation entre l'élu, l'administration et le citoyen en s'inspirant d'une pratique ancestrale ayant caractérisé la région, l'assemblée du village ou tajemaât. «Il convient de conforter et de prolonger ce climat de sérénité à l'ensemble des collectivités locales», a-t-il dit. Tout en reconnaissant que plusieurs choses ont été faites depuis l'indépendance du pays à ce jour, le patron du RND a reconnu que beaucoup reste à faire en matière de développement pour se hisser à la hauteur des aspirations de la population.