Le Français Henri Michel a quitté son poste de sélectionneur du Kenya, quatre mois à peine après avoir été nommé en remplacement du Kenyan Francis Kimanzi, a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi. «Pour couper court aux interprétations fondées sur de fausses informations récemment publiées dans la presse kenyane, je voudrais clarifier que je n'ai pas trouvé d'arrangement à l'amiable à temps concernant ma mise en conformité avec plusieurs clauses de mon contrat», a expliqué Michel dans un communiqué. «Par conséquent, j'ai décidé d'arrêter de travailler avec la Fédération kenyane de football par lettre recommandée datée du 10/12/2012», a-t-il ajouté. L'avenir kenyan de l'ancien sélectionneur de la France, du Cameroun, de la Tunisie, de la Côte d'Ivoire et la Guinée Equatoriale, faisait l'objet de nombreuses spéculations depuis qu'il avait été écarté de deux matchs, l'un en Ouganda et l'autre au Burundi le week-end dernier. La sélection kényane avait auparavant perdu les deux seuls matchs disputés sous son autorité, contre la Tanzanie et l'Afrique du Sud. Les montants des salaires de Michel et de ses deux adjoints français n'ont jamais été publiés, mais des informations avaient fait état d'un total, pour les trois, de quatre millions de shillings (environ 35 000 euros) par mois. Michel, 65 ans avait été nommé en août sélectionneur du Kenya, face à trois autres candidats, dont son compatriote Raymond Domenech et le Belge Adel Amrouche. L'entraîneur-adjoint James Nandwa a été nommé sélectionneur intérimaire, en remplacement du technicien français.