Des clients d'Algérie Télécom se plaignent de la non-satisfaction de leurs demandes de transfert de lignes téléphoniques vers le quartier El-Hamri, en raison de la saturation du bloc numérique du MSAN. «Nous ne savons pas à quel saint se vouer. Après mon déménagement au quartier El Hamri, je me suis retrouvé sans téléphone à cause d'une saturation de numéros d'appels, comme vient de me le souligner le responsable de l'agence commerciale. Mais ce qui est bizarre et inadmissible en même temps, c'est quand il y a une intervention quelque part, ces numéros deviennent disponibles pour certains et pas pour d'autres. Allez y comprendre quelque chose ! Au niveau de l'agence commerciale, on nous dit qu'il n'y a pas de disponibilité de numéros et que le règlement de ce problème n'est pas pour demain. Donc rien ne pointe à l'horizon et je suis condamné à rester sans téléphone et Internet jusqu'à un délai illimité. Dans ce cas, il serait préférable de demander la résiliation de ma ligne et opter pour un autre opérateur dont les prestations de service sont plus souples du fait que la clé d'accès à Internet est disponible chez lui», nous a déclaré un client hors de lui rencontré à la sortie d'ACTEL. Un autre client se plaint des dérangements répétés de sa ligne et dont le rétablissement tarde à voir le jour. «Cela fait 10 jours que j'ai signalé ma ligne en dérangement et jusqu'alors, elle le demeure toujours. Quand je viens à l'agence commerciale, on me dit que le problème doit être résolu par le service technique, mais le responsable du service technique ne reçoit qu'une seule fois par semaine (le lundi de 10h à midi). Sincèrement, je ne comprends rien à cette situation qui me fatigue vraiment», souligne-t-il. Voilà la situation d'une entreprise qui n'arrive pas à décoller malgré tous les moyens dont elle dispose. Le service commercial doit jouer un grand rôle en offrant les meilleures conditions d'accueil aux clients qui sont le partenaire number one de l'entreprise. Un client qu'on ne doit pas ridiculiser, mais bien au contraire se sentir roi, comme ne cesse de le souligner le P-DG de l'entreprise M. Azouaou, qui, lui-même, n'est pas satisfait du rendement réalisé durant l'année précédente par ses employés.