Ce qu'on n'est pas arrivé à comprendre, c'est pourquoi Halilhodzic a opté pour une seule attaquant de pointe, Slimani en l'occurrence. Pourtant, cette même stratégie a montré ses limites contre l'Afrique du Sud. Il a choisi la prudence au lieu de mettre le paquet et au final, il a appris à ses dépens que l'équipe qui ne marque pas, finira toujours par encaisser. Ce n'est là qu'un petit prologue pour ensuite passer à l'essentiel. On parle du Togo comme si celui-ci se présentera aujourd'hui en victime expiatoire et que l'Algérie n'en fera qu'une bouchée double. Le même langage utilisé avant le match de la Tunisie, largement à notre portée, il faut l'avouer, mais surestimé par un entraîneur qui est revenu au même schéma tactique que celui de Saâdane dont on commence à regretter le départ. Le Togo peut aussi nous jouer un mauvais tour d'autant qu'il est de loin meilleur que la Tunisie et qu'il a même failli battre la Côte d'Ivoire, la favorite de l'épreuve. A notre sens, les points de la Tunisie risquent de nos coûter très cher dans le décompte final même si on arrive à faire quelque chose devant l'équipe d'Adebayor. Ce dont on doute fort, vu le visage montré par notre équipe nationale dans sa première sortie dans cette CAN. En un mot, ça se serait faire fausse route, si on croît que le Togo est à notre portée. Halilhodzic a faussé tous nos calculs et toutes nos prévisions. Et même nos chances de qualification ne sont pas toutes compromises, force est de dire que celles de l'élimination sont très fortes. Halilhodzic a compris tardivement qu'il a fait fausse route et seul un miracle pourrait lui sauver la face. Ce qu'on a vu contre la Tunisie n'incite à aucun optimisme même si en football, tout est possible. Et si jamais notre équipe nationale venait à être éliminée au premier tour, la faute incomberait au seul entraîneur.